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Selon la justice de l’UE, la France est en droit d’interdire UberPop


La France comme l'Espagne peuvent interdire le service UberPop sans passer par la Commission européenne. (illustration AFP)

L’américain Uber a subi mardi un nouveau revers judiciaire devant la justice européenne, qui a estimé que la France et les autres pays de l’UE pouvaient interdire l’exercice illégal d’une activité de transport comme UberPop sans en avertir Bruxelles au préalable.

Uber a été poursuivi devant plusieurs tribunaux en France sur la base d’une loi du 1er octobre 2014 contre laquelle la société américaine avait fermement bataillé avant de mettre fin à l’été 2015 à UberPop, son service de mise en relation avec des chauffeurs non professionnels utilisant leur voiture personnelle.

Le tribunal de grande instance de Lille, devant laquelle Uber est poursuivi au pénal, avait demandé des éclaircissements à la CJUE sur le fait de savoir si le gouvernement français avait agi conformément au droit européen. Uber arguait en effet qu’avant d’interdire ce service, la Commission européenne devait être « notifiée » en vertu d’une directive relative aux services de la société de l’information, datant d’il y a vingt ans.

Or, la Cour établie à Luxembourg a rappelé mardi qu’elle avait jugé le 20 décembre dernier, dans une affaire concernant le service UberPop proposé en Espagne, que ce dernier relevait du domaine du transport et ne constituait pas un service de la société de l’information au sens de la directive. Selon la Cour, le service UberPop proposé en France est substantiellement identique à celui fourni en Espagne, à charge pour le tribunal de grande instance de Lille de vérifier ce point.

Le Quotidien/AFP

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