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Trump veut changer la loi afin de pouvoir torturer les jihadistes


Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump donne une conférence de presse, le 5 mars 2016 à West Palm Beach (Floride). (Photo : AFP)

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump, donné favori pour l’investiture, a indiqué dimanche qu’il souhaitait modifier les lois interdisant la torture aux États-Unis, quelques jours après avoir été accusé de revirement sur le sujet.

«Je n’ai pas fait volte-face. Je dis que je vais respecter la loi», a affirmé Donald Trump sur Fox News. Les jihadistes du groupe État islamique «n’ont pas de règles, de réglementations ou de lois, et nous en avons de très strictes», a relevé le milliardaire. «Je les respecte, mais je ne suis pas ravi de cela», a-t-il poursuivi, soulignant qu’il aimerait «discuter de ces lois» car «nous ne jouons pas sur le même terrain».

«Je n’ai absolument pas fait volte-face. J’obéis à la loi mais (…) je voudrais que certaines lois soient élargies», a fait savoir dimanche l’homme d’affaires, cible de vives critiques depuis vendredi y compris dans son propre camp. Durant sa campagne, et encore évoqué lors d’un débat avec ses concurrents jeudi soir, il a promis de torturer les terroristes et de tuer leurs familles. Mais dans une déclaration vendredi au Wall Street Journal, il a indiqué que s’il était élu, il respecterait les lois.

«J’utiliserai tout mon pouvoir légal pour arrêter ces ennemis terroristes. Je comprends, cependant, que les Etats-Unis sont liés par des lois et des traités et je ne demanderai pas à notre armée ou à d’autres responsables de violer la loi», a écrit le milliardaire au journal. Le gouvernement Bush a banni en 2006 l’usage de la simulation de noyade («waterboarding») ou d’autres techniques d’interrogatoire poussées, après le scandale suscité par leur utilisation, notamment par la CIA sur des suspects de terrorisme.

Pour justifier ses changements de position sur de nombreux sujets, Donald Trump avait vanté jeudi la nécessité pour un dirigeant d’être «flexible», affirmant n’avoir «jamais vu quelqu’un réussir sans un certain degré de flexibilité».

Le Quotidien/AFP

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