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Écologie au Luxembourg : qui veut planter des capteurs dans son terrain ?


Le Cell luxembourgeois participe à une étude européenne sur la qualité des sols. Il faut des volontaires qui ont un jardin ! (Photo : dr / Grow observatory).

Le Centre for ecological learning Luxembourg (Cell) est au cœur d’un dispositif européen d’étude des sols. Le projet est à vocation environnemental. Il s’agit d’étudier dans quelle mesure les sols restent humides, à bonne température et exposés correctement au soleil. Pour cela, il faut des bénévoles qui ont une parcelle ou… un jardin !

Un jardin de 20 m2 minimum. Voilà  ce que recherche le Cell. «Nous sommes le relais d’une étude européenne sur la nature des sols, explique Karine Paris, la coordinatrice Grow observatory pour le Luxembourg. Tout est parti d’une étude depuis l’université de Dundee, en Écosse. Les chercheurs ont analysé des phénomènes comme la sécheresse via des images satellites des sols en Europe. Problème, ils veulent maintenant vérifier les options sur le terrain. Neuf pays européens sont partenaires de l’opération, dont le Luxembourg.»

Le but est de pourvoir mieux comprendre les phénomènes de sécheresse, d’inondation et d’incendie à travers l’Europe, en lien avec le changement climatique.

L’opération Grow observatory fera l’objet d’une conférence à Junglister, le 5 décembre. Les volontaires pourront retirer un ou plusieurs capteurs (qui s’enfoncent de dix centimètres dans le sol), selon la taille de leur terrain. « Nous avons déjà planté plus de 300 capteurs au Luxembourg depuis juillet, précise Karine Paris. Il nous en reste 700 à distribuer.»

Des données téléchargeables via portable

L’étude doit être menée jusqu’en octobre 2019, sur une saison. « Les capteurs mémorisent des données tous les quinze minutes, précise Karine Paris. L’université de Dundee s’engage à les utiliser d’une façon purement scientifique et non commerciale. Les données sont téléchargeables via une application sur smartphone ou tablette. Elles sont utiles non seulement pour la rechercher européenne, mais pour le propriétaire. » On peut imaginer, par exemple, qu’un agriculteur luxembourgeois qui favorise le bon repos des sols pourra prouver que la rétention d’eau est optimale, par rapport à une exploitation intensive.

Citoyen jardinier ou agriculteur, rendez-vous nombreux à la conférence pour explorer ce sujet passionnant au mieux !

Hubert Gamelon

Réunion Grow observatory Europe, mercredi 5 décembre, 19 heures, centre culturel « Am Duerf », 24 rue du village.

Contact Cell :  karine@cell.lu

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