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Luxembourg Museum Days : voyage des Étrusques à Siegfroi


Au Lëtzebuerg City Museum, le comte Siegfroi en personne a fait découvrir sa ville aux visiteurs. (Photo Julien Garroy)

Le MNHA et le Lëtzebuerg City Museum font partie des 49 musées participant au Luxembourg Museum Days. Visites guidées.

Dimanche matin ce n’était pas encore la foule des grands jours autour du musée national d’Histoire et d’Art (MNHA). Quelques personnes sont tout de même entrées pour suivre une visite guidée sur les Étrusques. Emmenées par Verena Willburger, la guide, les deux personnes présentes se dirigent vers le 4e étage où se trouve une exposition dédiée à ce peuple méconnu.

Présents en Italie, n’ayant ni langue ni mode de vie commun aux autres peuples, ils ont laissé des traces dans la ville d’Oviedo. Cette dernière est aussi appelée Velzna dans leur langue. La visite guidée permet de découvrir les fouilles de Campo della Fiera, ainsi que toutes les pièces qui ont été découvertes à l’occasion des fouilles. Il s’agit par exemple de bijoux, des pendentifs bivolves, signes du passage à la vie d’adulte, de morceaux de temple, des vases grecs ou encore des petites statues de bronze que les Romains voulaient posséder. Ce sanctuaire de Campo della Fiera était traversé par une voie sacrée d’une largeur de 10 mètres et réservé à des processions et des célébrations culturelles, peut-on lire sur l’un des panneaux de l’exposition.

Cette visite presque privée a beaucoup plu à Véronique, une Française installée en Rhénanie-Palatinat venue à Luxembourg pour l’occasion. Souhaitant d’abord voir l’exposition sur l’art déco, elle s’est laissée tenter par celles sur les Étrusques. Ce qu’elle a le plus aimé ? «C’est l’accueil des gens, je pensais qu’il y aurait plus de monde.»

L’exposition était «très intéressante» et «originale». Ce qu’elle a retenu ? «Ce peuple (les Étrusques) avait vécu de façon relativement pacifique. Ce qui est intéressant, c’est le rapport avec les voisins.» Cette visite lui a permis de «découvrir ce musée. Je reviendrai très volontiers au MNHA», dit-elle.

Vauban et Mansfeld

Autre lieu, autre ambiance. Au Lëtzebuerg City Museum, c’est le comte Siegfroi en personne qui a fait découvrir sa ville aux visiteurs, cette fois-ci un peu plus nombreux. Dans ce groupe composé d’enfants et de famille, le comte demande : «Vous me croyez, c’est moi Siegfroi.» Il montre une maquette de la forteresse à l’époque de l’an 1 500. À ce moment de l’histoire, les gens commencent à voyager vers des destinations lointaines. «Qu’est-ce qu’ils ont ramené ?» «Une télé !», répond une petite fille. Une dame répond : «du thé», une autre du «safran»… «De la poudre !», s’exclame le guide déguisé.

Ce dernier fait porter une cote de maille à Nicolas, 13 ans, venu de Belgique avec sa maman Anne. Le garçon nous confie que la cote pesait au moins «15 kilos». Il a même effectué 10 pompes devant le groupe. La visite continue par la découverte de Luxembourg à l’époque du siège de 1684. On découvre sur une autre maquette les fortifications de Vauban et un personnage important, Pierre-Ernest de Mansfeld, au service des Espagnols et chevalier de la Toison d’or. Siegfroi, toujours à la recherche de sa deuxième épouse Melusine, rappelle que Luxembourg était surnommée «la Gibraltar du Nord» car Vauban l’avait beaucoup fortifiée. Après 1867, le Luxembourg a pu «se gouverner tout seul», selon le guide.

La visite se termine par l’histoire de Siegfroi cherchant Melusine, sa bien-aimée qui a disparu à jamais dans l’Alzette. Anne, la maman de Nicolas, a trouvé la visite «fantastique» et «passionnante» car le guide donne des moyens mnémotechniques pour retenir les dates importantes et aussi il fait rire. Nicolas, de son côté, a trouvé ça «chouette. C’était intéressant. C’était très bien, il (le guide) nous faisait participer».

Le Quotidien

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