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Fifa et PES repartent à l’attaque : notre comparatif des opus 2017


Lionel Messi, au centre, et ses avatars virtuels dans PES 2017 (à g.) et dans FIFA 2017 (à d.).

C’est ce jeudi que sort la dernière version du jeu FIFA d’Electronic Arts, quelques semaines après son concurrent PES de Konami. L’occasion de comparer les deux simulations de football.

Depuis plusieurs années, FIFA a pris le meilleur sur PES, grâce à une progression constante. Cette année, Electronic Arts remet son jeu à plat avec un nouveau moteur graphique, face à un PES qui se bonifie.

Licences  : avantage FIFA

Dans une simulation de football, il est important de s’identifier, avec des équipes proches de la réalité. À ce jeu, FIFA fait bien mieux que PES. La quasi-totalité des clubs et joueurs de premier plan, et même parfois de second ou de troisième (championnat de Chine ou de Corée par exemple), sont au rendez-vous. Cette année, la J League, le championnat japonais, est même de la partie.

Côté PES, on regrette toujours l’absence des équipes de Premier League, mais aussi du Bayern Munich ou du Real Madrid. Leurs joueurs sont bien présents dans le jeu, mais il faut les retrouver. Et mettre à jour manuellement la base de données.

Gameplay : avantage PES

Le nouveau FIFA est fait pour les amateurs de parties spectaculaires où l’attaque à tout va peut vous permettre de l’emporter. Mais c’est du côté de PES qu’il faut noter des progrès, avec des défenses intraitables, des tirs souvent contrés et l’obligation de travailler son adversaire pour marquer. Plus réaliste, plus difficile aussi, avec des gardiens de haut niveau, PES tire son épingle du jeu pour les amateurs de difficultés.

Côté FIFA, les meilleures équipes sont quasiment injouables. En ligne, contre vos adversaires, vous réaffronterez donc régulièrement Barça, Real et autre Bayern. Dommage pour la variété.

Graphisme : avantage PES

Pour cette quatrième version sous Fox Engine, PES atteint l’âge de raison. Les visages des stars sont bluffant de ressemblance (quand ils sont sous licence), les mouvements sont fluides et le déplacement des blocs très réaliste. Il manque quelques stades, malheureusement, à cause des licences absentes.

Côté FIFA, les développeurs ont remis leur travail sur le métier en adoptant le moteur Frostbite, issu de la série Battlefield. Ce FIFA 2017 est plus beau que ses prédécesseurs, les visages sont très bien reproduits, mais on sent dans quelques détails que la version 2018 sera nécessairement plus réussie, notamment au niveau des collisions entre joueurs.

Durée de vie : avantage FIFA

En ce qui concerne les modes de jeu, PES reste assez classique, avec sa Ligue des Masters qui permet de développer son équipe au fil des saison, mais aussi la reproduction des grandes compétitions internationales. C’est complet sans atteindre le niveau de réalisme de FIFA où les modes de jeu garantissent une excellente durée de vie. Le mode FUT permet de joueur un vrai championnat en ligne, avec des équipes aux effectifs aléatoires.

Pour les plus acharnés, il est possible de se qualifier pour les finales, qui ont lieu chaque week-end. Cette année, le mode aventure est la grande nouveauté, avec la possibilité de prendre en main, un jeune joueur anglais, Alex Hunter. À vous de le faire progresser, de répondre aux interviews et de vous entraîner pour attirer le regard des plus grands recruteurs du monde. Mais impossible de faire scandale sur l’application Periscope ou dans une boîte de nuit, on s’en tient ici au terrain…

Conclusion : balle au centre

Comme chaque année, le duel FIFA contre PES marque aussi l’affrontement entre deux camps, les fans du premier contre ceux du second. En tentant d’être objectif, force est de constater que les deux simulations partagent un moteur graphique maîtrisé et un réel plaisir joypad en main. PES n’offre pas aux grandes équipes l’avantage exorbitant de FIFA, qui fait que l’on joue beaucoup (trop) de Real-Real ou Barça-Barça, en ligne. Contre d’autres adversaires humains, les deux jeux se valent même si on préférera la rigueur défensive de PES au hourra football de FIFA.

Mais seul devant sa machine, FIFA offre davantage de possibilités en termes de modes de jeu, avec cette «Aventure» qui rappelle l’excellent mode «MonJoueur» de la franchise NBA 2K. Pour les nouveaux venus, autant essayer les deux titres avant de trancher. Pour les habitués, difficile de les faire changer de camp, nécessairement.

Christophe Chohin

PES 2017, Konami, disponible sur PC, PS3, PS4, XBox 360, XBox One

FIFA 2017, Electronic Arts, disponible sur PC, PS3, PS4, XBox 360 et XBox One

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