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Il découvre une tête humaine en bêchant son jardin


La tête découverte appartiendrait à la victime d'un meurtre dont le tronc et les membres avaient été retrouvés il y a un an. (illustration AFP)

Un habitant de Borgo (en Haute-Corse) a découvert lundi, en bêchant son jardin, une tête humaine qui semble appartenir à la victime d’un meurtre dont le tronc et les membres avaient été retrouvés il y a un an en deux endroits de l’île.

« Nous pensons fortement, sous réserve d’analyses complémentaires, et notamment ADN, qu’il s’agit de l’homme disparu » en avril 2016, a déclaré le procureur de Bastia Nicolas Bessonne, lors d’une conférence de presse. Le 19 avril, un tronc humain, démembré et décapité, avait été trouvé en contrebas d’une route départementale, à d’Olmeto-di-Tuda (Haute-Corse). Le lendemain, les bras et les jambes de la victime avaient été découverts partiellement calcinés et emballés en bordure de route aux abords de Novella, à une quarantaine de kilomètres plus à l’ouest de l’île.

Un homme de 53 ans, suspecté du meurtre, avait été mis en examen et placé en détention provisoire, une semaine après. Gérard Giorgetti, veilleur de nuit marseillais installé en Corse depuis quatre ans et déjà condamné pour tentative de meurtre dans le passé, avait été mis en examen pour « meurtre précédé, accompagné ou suivi d’actes de torture et de barbarie ». L’homme qui a découvert la tête lundi matin était l’une de ses connaissances, qui lui prêtait régulièrement sa voiture car il effectuait des travaux de jardinage pour lui, a expliqué le magistrat.

La victime, José Vicente Garcia, était un célibataire de 47 ans, inconnu des services de police, arrivé en Corse en 2011. Vivant du RSA, il était hébergé, dans les mois précédant son meurtre, chez Gérard Giorgetti. Le suspect a déjà été condamné dans le passé à neuf reprises, notamment, en 1988, à une peine de 11 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Bouches du Rhône pour tentative de meurtre, et une condamnation à 12 ans de réclusion criminelle, prononcée en 1999 par la cour d’assises de Haute- Garonne pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Le Quotidien/AFP

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