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A6 Arlon-Luxembourg : voie ouverte à la réflexion


La densité du trafic autoroutier entre Arlon-Luxembourg-Dudelange pourrait conduire à la mise en 2x3 voies d'un tronçon entre l'A6 et l'A3. (Photo archives Pierre Matge)

Dans une question parlementaire, le ministre du Développement durable et des Infrastructures a été sollicité concernant la densité du trafic sur l’autoroute A6 (Arlon-Luxembourg) et les solutions envisagées par le gouvernement pour désengorger cet axe de grand passage des travailleurs frontaliers.

La question du député Gilles Roth (CSV) porte notamment sur un élargissement d’un tronçon de l’A6 (E25). « Est-ce que le gouvernement entend élargir à 2×3 voies l’autoroute A6 entre Sterpenich et Bertrange », s’enquiert le député.

L’option est envisagée, avance le ministre François Bausch, mais elle se concentrerait davantage sur la portion de l’E25 comprise entre Dudelange (A3) et Helfenterbruck (Bertrange; A6).

Un choix, détaille-t-il, qui s’appuie sur « le flux des salariés frontaliers » – 40 700 travailleurs belges et 79 700 travailleurs français – et sur « les comptages du trafic des postes permanents de l’Administration des ponts et chaussées, à savoir 47 744 véhicules journaliers à la frontière belge et de 91 959 véhicules sur le tronçon de l’A6 entre les Croix de Cessange et de Gasperich.

Autant de raisons qui expliquent que « ce tronçon du réseau autoroutier luxembourgeois est particulièrement saturé. En outre, ce tronçon d’autoroute est fortement fréquenté par le trafic de transit des voies du réseau routier trans-européen », complète François Bausch.

Outre les aménagements relatifs aux infrastructures, le gouvernement estime aussi que la fluidification du trafic passera par le développement des « transports en commun et la promotion de la mobilité durable ».

Le Quotidien/A.P

Le réseau secondaire également prioritaire

Le phénomène de saturation du réseau principal est amplifié par le fait que « les autoroutes A1, A3, A6 et la liaison avec la Sarre A13 du réseau luxembourgeois raccordent notre pays aux grands axes des autres pays européens et absorbent de ce fait une grande part de trafic de transit », note le ministre. Densité qui s’étend de fait aux pendants des autoroutes sur le réseau secondaire, les nationales N1, N3, N6 et N13 précisément.
Et justement, sur ce point, « le déplacement du trafic autoroutier du tronçon en question sur les axes secondaires, telle notamment la N6 entre Capellen et Tossenberg », a également suscité l’interrogation de Gilles Roth.
La voie est ouverte à la réflexion conjointe avec la Wallonie, répond François Bausch, « pour assurer la mobilité transfrontalière dans le corridor Arlon-Luxembourg ».
Parmi les mesures évoquées, le ministre parle d’une ligne express de bus transfrontalière reliant Arlon aux pôles d’attraction de Luxembourg, d’un P+R Stockem/Arlon connecté au réseau ferroviaire et aux transports urbains, et d’un corridor de priorisation au transport en commun routier sur l’axe N6 se développant entre Steinfort et Luxembourg.

Un commentaire

  1. Il y avais deja question sur ce problème depuis longtemps et des solutions déjà proposé:

    – augmenter les places de parking aux gares Arlon et le P&R Stockem
    – Revoir le prix de billet Arlon-Luxembourg (actuellement a 90 euro par mois)

    Je vous rappel que un ministre luxembourgeois est venue pour discuter d’étendre l’abonnement luxembourgeois (a 50€ par mois) au gare d’Arlon comme cela se fait déjà a Athus. Ça sera a rien que la SNCB facture un supplément de 40 euro pour les quelque kilomètre a la frontière, trajet ou il y a même pas d’arrêt.

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