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Assurance dépendance : Schneider persiste


Romain Schneider, veut faire valider son projet de réforme d'ici deux à trois semaines par le Conseil de gouvernement. (Photo : Archives Editpress)

Tout en disant rester ouvert au dialogue, le ministre de la Sécurité sociale insiste pour que la réforme de l’assurance dépendance entre en vigueur le 1er janvier 2017.

La préparation de la réforme de l’assurance dépendance est dans la dernière ligne droite. Comme annoncé vendredi, le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, veut faire valider son projet de réforme d’ici deux à trois semaines par le Conseil de gouvernement. S’en suivra le dépôt du texte à la Chambre des députés. Pour Romain Schneider, l’objectif reste d’obtenir un vote avant la fin de l’année afin que la réforme puisse entrer en vigueur le 1er janvier 2017.

Lundi, le ministre de la Sécurité sociale a expliqué les éléments clés de la réforme aux députés de la commission du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. À la sortie, Romain Schneider a confirmé son ambition de finaliser la réforme dans les jours à venir. Dans le même temps, il a dit rester ouvert au dialogue, notamment avec le camp syndical.

Vendredi, le LCGB avait dénoncé l’absence d’un véritable dialogue social dans ce dossier de taille. Le syndicat chrétien avait revendiqué la mise en place d’un groupe de travail avec tous les partenaires sociaux afin de se pencher de nouveau sur les éléments de la réforme. «Étant d’avis que le projet de réforme est dans sa forme actuelle très lacunaire et fait notamment craindre des détériorations en termes de qualité des prestations et des pertes d’emploi dans le secteur, le LCGB demande donc que le gouvernement s’engage pour un dialogue social actif dans ce dossier qui ne pourra se limiter à une information préalable pour transmission d’un avant-projet de loi aux parties prenantes», avait notamment souligné le syndicat dans un communiqué. Par conséquent, le LCGB avait demandé au gouvernement de revoir son calendrier pour faire aboutir cette réforme de taille.

Lundi, le ministre de la Sécurité sociale a tenu à calmer quelque peu les ardeurs du syndicat. Romain Schneider a ainsi répété que la réforme n’allait en aucun cas aboutir à des détériorations au niveau des prestations destinées aux bénéficiaires de l’assurance dépendance. En outre, le nouveau système de forfaitisation n’empêchera pas la poursuite de l’analyse individuelle des besoins des patients, a également précisé le ministre à la sortie de sa réunion avec les députés.

Romain Schneider s’est dit décidé à revenir dans les jours à venir sur les possibles malentendus. Selon lui, son but reste de pouvoir mener cette réforme avec le soutien de toutes les parties impliquées.

Le Quotdien

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