Accueil | Politique-Société | Dans les coulisses de la maternité à Luxembourg

Dans les coulisses de la maternité à Luxembourg


Dans le cadre d'un atelier, les futurs parents ont pu s'initier à l'écharpe de portage avec des poupées. (Photos : Hervé Montaigu)

Nombreux étaient les visiteurs à profiter, ce week-end, de la 11e édition des journées Portes ouvertes. C’était notamment l’occasion de découvrir de plus près la clinique Bohler au Kirchberg.

Comment se passe l’hospitalisation en maternité, à quoi ressemblent les salles d’accouchement et comment s’organiseront les chambres de 1re classe supérieure dans la nouvelle extension de la maternité ? L’équipe de la clinique Bohler était présente hier pour renseigner, conseiller et répondre aux questions des futurs parents.

C’est la première fois que je suis ici. C’est pour se faire une idée de comment se passera l’accouchement», explique Mara, venue en couple depuis Mersch. «La première fois, c’est un peu impressionnant. C’est pour se préparer mentalement», poursuit cette future maman pour qui la date d’accouchement est prévue le 10 décembre. «La clinique Bohler est pratique, car en une dizaine de minutes on est ici», ajoute le futur papa.

Mara n’est pas la seule à être venue découvrir les salles d’accouchement et les services de la maternité. «C’est bientôt mon tour. Je dois accoucher le mois prochain», nous confie Manuela venue depuis la Moselle.

La clinique Bohler, au Kirchberg, compte six salles d’accouchement, deux étaient ouvertes dimanche au public. «Elles se ressemblent toutes. Deux sont également équipées d’un bassin d’accouchement, explique la sage-femme Vanessa Ferreira. On n’a pas besoin de beaucoup de matériel pour l’accouchement.»

Dans le même bloc se trouve une salle de surveillance, la salle pour les césariennes ainsi que celle pour la réanimation. Au même étage, il y a également le service de néonatologie qui prend en charge les prématurés ou les nouveau-nés en difficulté. Le service étant à son occupation maximale ce week-end, pour des raisons de sécurité et pour la tranquillité des bébés, les visiteurs n’ont pas pu y jeter un coup d’œil.

L’art du portage du nouveau-né

«On compte 2 700 accouchements par an. Il y a des jours où on a dix accouchements et d’autres où c’est plus calme», rappelle la sage-femme. La visite se poursuit aux étages supérieurs avec notamment le service maternité au 3e. «L’objectif, c’est que les mamans aient toujours leur bébé avec elles, soulève Nicolette Tirabasso, responsable du service lors de la visite des différentes chambres.

Cela fait dix ans que la clinique se trouve sur le plateau du Kirchberg. Dès le 2 novembre, la maternité doit connaître son extension. «Dans cette nouvelle aile, toutes les chambres s’ouvrent sur un espace accueil « Lobby » et un espace rencontre, annonce la responsable. On organisera également davantage de groupes de paroles avec les pères.»

La visite se termine avec des ateliers de parentalité et de portage. Les futurs parents y apprennent comment porter leur nouveau-né dans une écharpe. «Il faut s’entraîner pour pouvoir se lancer avec le bébé», explique la soignante de la clinique poupée et écharpe en main. «Je me demande si j’arriverai à faire cela dans deux mois», répond un futur papa. Un autre jeune couple s’interroge : «T’as fait attention?» «Car moi, j’ai de nouveau oublié.»

«Cela demande un peu d’entraînement. Mais pendant le séjour à la maternité, on vous donnera des cours d’initiation», rassure la soignante.

Fabienne Armborst

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.