Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le parti déi Lénk se dit pleinement solidaire des milliers de personnes qui manifestent ce mercredi en France contre le projet de loi El Khomri visant à réformer le droit du travail dans l’Hexagone.
Dans un communiqué diffusé ce mercredi, déi Lénk dénonce depuis le Luxembourg « le démontage du code du travail envisagé par le
gouvernement de Manuel Valls », alors que des centaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues françaises ce mercredi après-midi. Un projet de loi « extrêmement dangereux », juge déi Lénk, de par ses « régressions sociales massives ». Il s’agit selon le parti de gauche « d’améliorer la compétitivité des entreprises sur le dos des salariés ».
« La protection contre les licenciements nuls et économiques sera fortement diluée, la flexibilité demandée aux salariés sans aucune contrepartie sera accrue, la démocratie et la représentation syndicale à l’intérieur des entreprises seront affaiblies et la semaine des
35 heures sera définitivement enterrée. »
Parallèle avec le Luxembourg
Le parti déi Lénk fait un parallèle avec la situation au Grand-Duché : « Dans beaucoup de pays européens, des gouvernements néolibéraux tentent de sacrifier la protection des salariés sur l’autel de la compétitivité et de la flexibilité. Ceci risque
également d’être le cas au Luxembourg où le patronat, représenté par l’UEL, veut imposer une loi sur le temps de travail qui introduirait une flexibilisation accrue des horaires de travail au détriment des salariés. »
Ainsi le succès des manifestations en France serait « une victoire » pour tous les salariés européens et luxembourgeois, conclut déi Lénk.
Le Quotidien / S.A.
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