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Eugène Berger: «Avant les élections, les différences vont s’accentuer»


Eugène Berger : «Une majorité, c'est une majorité point barre. Nous ne sommes pas en faveur d'un changement du système électoral. Ce n'est pas d'actualité.» (photo: le Quotidien)

Le chef de file du Parti démocratique à la Chambre des députés, Eugène Berger, assure que son parti ne souffre d’aucun déficit de démocratie et que le Premier ministre, Xavier Bettel, bénéficie de l’entier soutien des troupes libérales. Ambiance postélections communales.

Comment avez-vous analysé le résultat du DP aux élections communales du mois dernier?

Eugène Berger : Nous sommes satisfaits du résultat, qui est bon en général. Il montre que le parti est toujours proche des gens et de leurs soucis et qu’il apporte des solutions dans toutes les régions. Bien sûr, il y a des communes comme Differdange sur laquelle il est inutile de s’étendre car c’est une situation très spécifique. La tendance générale, c’est que le parti se maintient et progresse dans certaines zones jusqu’à obtenir la majorité absolue dans plusieurs communes, comme Mondorf-les-Bains par exemple.
En revanche le secrétaire général du DP, Marc Ruppert, qui se présentait dans la capitale, a été moins heureux. Il a démissionné de son poste en partie pour cette raison, mais pas seulement.

Qu’avez-vous à en dire?

Il a bien expliqué les raisons personnelles qui l’ont conduit à prendre cette décision et je peux le comprendre, il veut profiter de sa famille qui va s’agrandir. Mais parfois un mot, une pensée peuvent être détournés ou mal interprétés.

Le Parti démocratique souffre-t-il d’un déficit démocratique?

Non. C’est clair et net. Hier soir (NDLR : jeudi), nous avions un comité directeur pour désigner l’intérimaire qui sera confirmé lors de notre prochain congrès. Lors de cette réunion, les représentants des JDL ont pris la parole pour expliquer fermement que ce qu’ils avaient lu dans certains journaux ne correspondait pas à la réalité. Bien sûr, ils ont toujours plaidé pour que le président ou la présidente du parti ne soit pas un membre du gouvernement, mais pour le reste il n’y a pas de dissonance ni de problème quelconque. Je constate, en tant que membre de plusieurs comités au sein du parti, une plus grande participation de tous nos membres depuis ces quatre dernières années. Je suis membre du parti depuis plus de 25 ans et je le connais bien, j’ai vécu d’autre époques et je peux vous dire qu’aujourd’hui on discute beaucoup et on prend les décisions ensemble. Pour les élections communales, nous avions des ateliers qui participaient à l’écriture du programme et nous procéderons de la même manière pour les élections législatives. Certains essaient de construire une histoire qui n’existe pas.

On romance beaucoup autour du DP alors, comme le copinage qu’on lui reproche, autrement dit le DP Staat…

Il faut être conscient que lorsqu’un parti occupe le pouvoir et prend des décisions, il est normal qu’il soit critiqué. Le Premier ministre est en plus issu de notre parti, donc les membres de l’opposition essaient d’interpréter des choses là où il n’y a pourtant rien à interpréter. Marc a pris une décision qu’il faut respecter et nous lui avons trouvé un remplaçant qui a de l’expérience dans ce domaine, car Claude Lamberty a déjà participé à l’organisation de campagnes électorales, il connaît parfaitement le parti et en tant que député il est bien au courant des dossiers. Maintenant on regarde vers l’avant.

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans votre quotidien du lundi 20 novembre.

Geneviève Montaigu

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