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Face au nucléaire, Greenpeace défend les symboles du Luxembourg


Les militants écologistes ont achevé leur action au pied des falaises du Bock, à Luxembourg-Ville, jeudi soir. (photo JC Ernst)

Cinq ans après la catastrophe de Fukushima, Greenpeace Luxembourg a mené une action contre les dangers du nucléaire, jeudi soir, aux châteaux de Clervaux et de Vianden ainsi que sur le barrage du lac de la Haute-Sûre. L’organisation écologiste s’interroge sur le nombre de jours qui restent avant qu’un drame similaire se produise dans notre région.

Pour sensibiliser le public mais aussi les politiques du Grand-Duché, les militants de Greenpeace Luxembourg ont mené la nuit dernière une action sur une des richesses du patrimoine culturel luxembourgeois, les châteaux de Clervaux et de Vianden ainsi que sur le barrage du lac de la Haute-Sûre qui est la plus grande source d’eau potable du Luxembourg. Le lac de la Haute-Sûre se trouve à 74 kilomètres de Tihange.

Cette action a consisté à projeter des messages antinucléaires sur les châteaux historiques âgés de plusieurs centaines d’années et se trouvant à moins de 100 kilomètres du réacteur fissuré de Tihange. « Ces sites seraient contaminés pendant des décennies voire des centaines d’années en cas de catastrophe à Tihange », a souligné Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace Luxembourg. L’action de sensibilisation s’est terminée dans la nuit sur des remparts de la Ville de Luxembourg.

 

Au château de Vianden. (photo Greenpeace)

Au château de Vianden. (photo Greenpeace)

À Clervaux.

À Clervaux.

Tihange et Cattenom dans le viseur

Au-delà de cette action, Greenpeace Luxembourg veut mettre en lumière les risques pour la population et l’environnement que présentent les centrales nucléaires de Tihange en Belgique et de Cattenom en France.

« Un nouveau rapport de Greenpeace montre qu’il n’y a pas de moyen simple pour nettoyer les suites d’un accident nucléaire. Ce rapport montre qu’il n’existe pas de procédé de décontamination complète des zones contaminées par la radioactivité. Les catastrophes qui ont eu lieu dans les centrales nucléaires de Tchernobyl en 1986 et à Fukushima en 2011 l’ont démontré. Ils ont également laissé des conséquences à long terme sur la santé humaine et l’environnement puisque 140 000 habitants ont été délogés», a expliqué Roger Spautz.

Le chargé de campagne de Greenpeace a rappelé que « la décision du gouvernement belge de prolonger la durée de vie des réacteurs de Tihange et d’autoriser le fonctionnement du réacteur avec une cuve fissurée est irresponsable » avant d’inviter « le gouvernement luxembourgeois, les communes et la société civile à continuer à faire pression sur la Belgique en demandant l’arrêt immédiat de Tihange ».

Jeremy Zabatta

Au barrage du lac de la Haute-Sûre :

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