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François Bausch : « Des visions claires de notre société »


La ministre du Développement durable et des Infrastructures a répondu à un questionnaire unique qui interroge aussi bien sur le bilan que sur les dossiers qui restent à traiter eu égard au programme gouvernemental de la coalition bleu-rouge-vert. Dix petites questions. (Photo : Archives LQ)

Interview dernière ligne droite au cœur de l’été avec six ministres ou secrétaires d’État qui ont occupé pour la première fois une fonction dans l’exécutif. Suite de la série avec François Bausch.

Quel est le premier dossier que vous avez pris en main et pourquoi celui-là?

François Bausch : L’histoire interminable du tram. Les six premiers mois après mon entrée en fonction, j’ai rajouté encore les extensions vers le Findel et la Cloche d’or au projet initial avant de finalement le mettre sur les rails, après tant d’années de discussions. J’étais d’autant plus motivé que cette idée me trottait déjà dans la tête quand j’étais premier échevin de la ville de Luxembourg.

Par rapport au programme gouvernemental, pourrez-vous dire « mission accomplie » dans un an?

Le cadre légal de l’aménagement du territoire au Grand-Duché est un dossier vital, car nous devons dorénavant opter pour une croissance contrôlée, notamment au niveau de la création d’emplois. À l’heure actuelle, la création d’emplois de qualité me semble de mise, tout comme cela est préconisé dans l’étude Rifkin. Ensuite, il manque encore la loi sur l’agrandissement de la gare de Luxembourg, dont la construction des 5e et 6e quais, et plusieurs projets de financement relatifs aux infrastructures routières.

Quelle réalisation de votre ministère ou du gouvernement vous procure-t-elle la plus grande fierté?

À nouveau le tram et ses dix pôles d’échange qui permettront un changement de moyen de transport rapide et efficace. Avec la mise en service de la gare Howald et l’arrêt de train sous le pont rouge, deux de ces pôles d’échange entreront en service en décembre.

Que vous a appris votre fonction de ministre?

J’ai été très agréablement surpris par les immenses possibilités qu’offre la fonction de ministre. Avec le courage politique et l’ambition nécessaire, on parvient vite à faire bouger les choses. Même si l’on doit faire des compromis de temps en temps.

Écrivez-vous vous-même vos discours?

Oui, à 90 %.

Souhaitez-vous que ce gouvernement tricolore soit reconduit?

J’estime que ce gouvernement a fait un bon travail d’équipe et je serais très satisfait de voir les électeurs honorer ce travail en octobre 2018. Il ne faut pas oublier qu’en 2013 une quatrième couleur, le vert, s’est rajouté au paysage gouvernemental et a sans doute saisi sa chance, puis fait ses preuves. Nous sommes donc très motivés à travailler dans la continuité.

Ceci dit, il m’apparaît important de préciser que déi gréng sont un mouvement politique indépendant ouvert à des discussions de programme avec tout parti démocratique. Aux électeurs de décider quels seront les rapports de force politiques après le 20 octobre 2018.

Comment passez-vous vos vacances d’été?

Au repos en compagnie de ma famille, en pratiquant le vélo, la course à pied et la lecture.

Entretien réalisé par Geneviève Montaigu

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans Le Quotidien papier de ce mardi.

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