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La rentrée parlementaire sera lourde


De g. à dr. : Viviane Loschetter (déi gréng), Alex Bodry (LSAP), Mars Di Bartolomeo, Eugène Berger (DP) et Claude Wiseler (CSV). (Photo : Editpress/Herve Montaigu)

À cinq jours de la rentrée 2017/2018, le président de la Chambre des députés, Mars Di Bartolomeo, a dressé vendredi le bilan de l’année parlementaire écoulée.

Mars Di Bartolomeo, le président de la Chambre des députés, était accompagné des membres de la Conférence des présidents. L’année parlementaire 2017/2018 sera une année chargée, «heavy, comme l’a qualifiée vendredi Mars Di Bartolomeo, lors de la traditionnelle conférence précédant la rentrée parlementaire.

Parmi les dossiers qui devront beaucoup occuper les parlementaires dans les mois à venir figurent la réforme de la police, celle des services de secours, la réforme du droit de la famille et du divorce, l’aménagement du territoire, le futur Fonds de gestion des édifices religieux qui remplacera les fabriques d’église, le revenu d’inclusion sociale (Revis), le congé spécial ou encore, ouf!, la réforme du plan hospitalier.

875 questions parlementaires

Dès novembre, les parlementaires discuteront de la mise en œuvre progressive du rapport stratégique Rifkin. En janvier, ce sera au tour du logement. La révision de la Constitution est un des grands chantiers fondamentaux. Elle tient à cœur à Alex Bodry, le président de la commission des Institutions et de la Révision constitutionnelle, qui attend l’avis complémentaire du Conseil d’État dans l’espoir d’achever les travaux au printemps 2018. En revanche, et là-dessus tous les membres de la Conférence des présidents sont d’accord, la tenue d’un référendum pour faire adopter le texte de Constitution réformé n’aura probablement pas lieu de sitôt. Selon Claude Wiseler, le président du groupe parlementaire CSV, «il n’y aura pas de référendum avant les élections législatives».

De toute façon, a estimé le chef du plus grand parti d’opposition, il faudra, avant de le présenter aux citoyens, prendre le temps d’expliquer en détail les 120 articles de la future Constitution réformée.

L’année parlementaire écoulée, Mars Di Bartolomeo l’a résumée en quelques chiffres. Ainsi, le système des pétitions est-il désormais bien ancré dans le paysage démocratique au Luxembourg en tant qu’outil d’expression de la volonté populaire, a souligné le président du Parlement. En tout, 141 pétitions électroniques et écrites ont été réceptionnées l’année dernière. Parmi celles-ci, huit ont récolté les 4 500 voix nécessaires pour provoquer un débat public.
Par ailleurs, 115 projets de loi et quatre propositions de loi ont été traités, dont la moitié ont été adoptées à l’unanimité, au cours de 49 sessions parlementaires au total, qui ont vu le vote de 109 lois et la rédaction de 875 questions parlementaires. Concernant l’assiduité des parlementaires, Mars Di Bartolomeo a loué le fait que les deux tiers des parlementaires ont participé aux sessions plénières.

Mars Di Bartolomeo garde également un très bon souvenir du 50e anniversaire de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie pour lequel 650 personnes de plus de 77 nations avaient été invitées.

Frédéric Braun

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