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Les rumeurs vont bon train sur la santé de Juncker


Jean-Claude Juncker au sommet entre l'UE et la Chine à Pékin, le 13 juillet dernier. (photo AFP)

Dans un article publié ce lundi, Le Soir s’attarde sur les rumeurs concernant les problèmes de santé de Jean-Claude Juncker. Avec cette conclusion : si le Luxembourgeois est certainement fatigué de par sa fonction, il ne souffre officiellement que de calculs rénaux.

La santé du patron luxembourgeois de la Commission européenne fait l’objet de rumeurs persistantes, et ce depuis son entrée en fonction il y a 21 mois. Au cœur de l’été, le très sérieux journal belge Le Soir consacre un long article au sujet, au milieu d’un dossier de deux pages faisant le bilan de son action à Bruxelles.

Avec cette question en préambule : « Jean-Claude Juncker est-il affaibli par la maladie et/ou l’alcool, très absent dans et à l’intérieur de sa Commission et complètement marginalisé en Europe ? Avec l’hypothèse d’une possible démission… Qu’en est-il réellement en coulisses ? »

Certes Jean-Claude Juncker est un « fumeur invétéré » et « n’a jamais lésiné sur le vin ou le gin tonic », relève Le Soir, qui rappelle la parution d’un article à charge sur le site Politico, le mois dernier. Mais le Luxembourgeois est-il pour autant diminué physiquement, voire alcoolique, au point de ne pouvoir assumer correctement ses fonctions ? Rien ne vient étayer cette rumeur, selon Le Soir, qui évoque simplement « deux moments publics étonnants », dont le fameux « Hello dictator » asséné au dirigeant hongrois Viktor Orban.

« Quiconque a-t-il jamais vu Jean-Claude Juncker amoindri dans ses capacités lors d’une réunion ou rencontre dans le cadre de ses fonctions? À notre connaissance, strictement personne », écrit Le Soir. Selon le journal belge, « tout le monde » lui reconnaît même « une vivacité intellectuelle peu commune ».

Même scepticisme quant aux nombreuses absences supposées du Luxembourgeois lors des réunions hebdomadaires à Bruxelles : son cabinet ne liste que 4 absences sur 74 réunions depuis son entrée en fonction en novembre 2014.

Bref, si Jean-Claude Juncker « paraît aujourd’hui physiquement marqué », cela s’explique certainement par le rythme imposé par la fonction, alourdi par « un enchaînement de crises hors du commun ». Le Soir conclut : « L’entourage de Juncker ne reconnaît qu’un seul problème de santé à son président, qui expliquerait sa démarche empesée et claudiquante: des calculs rénaux persistants, qui l’avaient terrassé brièvement au début de son mandat. »

Le Quotidien

« Je ne suis ni fatigué, ni malade »

Fin juin, Jean-Claude Juncker a assuré qu’il n’est «ni fatigué ni malade», alors que sa bonne santé est mise en doute avec insistance par la presse européenne depuis le vote en faveur du Brexit.

«Je ne suis ni fatigué ni malade comme l’écrivent les journaux allemands», avait-il lancé devant le Parlement européen réuni en session extraordinaire à Bruxelles pour débattre des suites du référendum du 23 juin sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

«À ce qu’il paraît, les médecins se font journalistes», avait-il poursuivi avec sa verve habituelle le chef de l’exécutif européen. «Je reste ce que je suis: je vais jusqu’à mon dernier souffle combattre pour l’Europe unie», avait-il insisté, promettant que la Commission européenne allait poursuivre son travail malgré «l’incertitude» provoquée par le vote.

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