Accueil | Politique-Société | Ligne de bus Belval-Arlon : les raisons de la suppression

Ligne de bus Belval-Arlon : les raisons de la suppression


La ligne RGTR 332 avait une fréquentation maximale de douze passagers en heures de pointe le matin. (illustration Alain Rischard)

Mardi, François Bausch a apporté des précisions sur la suppression, depuis le 1er août, de la ligne RGTR 332, Esch/Belval-Dippach-Arlon.

Un petit tour et puis s’en va. Entrée en circulation le 7 septembre 2015, la ligne RGTR 332, reliant Esch/Belval – Dippach – Arlon, a disparu des écrans radar le 1er août. La raison invoquée à l’époque : «un manque de fréquentation». Ce mardi, dans sa réponse à une question parlementaire du député Max Hahn (DP), François Bausch a apporté quelques précisions à cette suppression.

«Lors des comptages effectués par mes services de contrôle ainsi que par la compagnie de bus exploitant la ligne en question, indique le ministre du Développement durable et des Infrastructures, nous avons constaté une utilisation moyenne en dessous d’une personne par course par jour et une fréquentation maximale de douze passagers aux heures de pointe du matin. Les courses après 16 h pour le retour étaient occupées par un à six passagers, les courses pendant les heures creuses entre zéro et six passagers. Les comptages ont été effectués en février et mars 2016 avec des contrôles supplémentaires en avril 2016. Au vu de ces résultats décevants, malgré le fait qu’il s’agissait d’un service destiné aux besoins des navetteurs et étudiants de l’université, une remise en cause de cette offre m’a semblé inévitable, d’autant plus qu’il existe d’autres options de transport public comme notamment l’offre ferroviaire.»

Une offre «améliorée» en 2017/18

François Bausch précise «qu’en tout, quatre lignes transfrontalières vers Belval avaient été introduites pour la rentrée 2015/16 et que l’une des autres trois lignes (au départ de Thionville) a malheureusement connu le même sort que la ligne 332. La suppression des lignes RGTR à faible occupation faisait d’ailleurs partie des mesures d’économie retenues par le gouvernement».

Le ministre du Développement durable et des Infrastructures conclut en estimant que l’offre actuelle est tout à fait adaptée aux demandes du site de Belval» et en indiquant que «l’offre dans la région sud sera d’ailleurs encore améliorée avec la réorganisation du réseau RGTR en 2017/18».

Le Quotidien

Un commentaire

  1. Je ne peux que faire remarquer à quel point la création de cette ligne a été mal pensé du début à la fin. Avant de créer une ligne n’est-il pas nécessaire de faire une mini-étude de terrain ?

    1) Cette ligne est intéressante le matin et le soir (Aller retour des travailleurs et étudiants) il était donc inutile d’en créer une qui passait aussi fréquemment durant la journée
    2) Aucune publicité n’a été faite autour de ces lignes (Mes collègues : Ha bon ça existait une ligne de bus pour Belval ? )
    3) Les renseignements sur le site internet et par téléphone était manquants (Quand j’ai appelé le standard pour demander où était exactement l’arrêt de bus pour cette ligne à la gare ils n’ont pas su me répondre)
    4) Quand j’essayais de payer mon trajet, le conducteur me répondait systèmatiquement que la machine était en panne (d’où peut-être de fausses statistiques de fréquentation)
    5) l’Uni n’a pas encore déménagé à Belval, n’est-il pas trop tôt pour supprimer la ligne ?

    Il me semble que la CFL aurait besoin de quelques tips en gestion de projet ! C’est d’un amateurisme.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.