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Marc Spautz : « En interne, la campagne sera fair-play »


Marc Spautz aura un rôle d'arbitre dans la course à l'investiture en tant que tête de liste du CSV. (Photo : Archives LQ)

Le président du Parti chrétien-social (CSV), Marc Spautz, décrypte les tenants de la course aux législatives 2018, que le parti compte bien remporter, et réfute toute idée de rivalités ou de coups bas.

2018 se rapproche et la course à l’investiture en tant que tête de liste du CSV devrait être le feuilleton de l’année. Car l’heureux vainqueur aura de fortes chances de devenir Premier ministre.

Quatre noms de potentielles têtes de liste en vue des élections nationales législatives de 2018 ont été dévoilés. Il s’agit de Claude Wiseler, Luc Frieden, Viviane Reding et Martine Hansen. Cette liste est-elle désormais officielle ?

Marc Spautz : Ces quatre noms ont été proposés et retenus par le comité. Je vais rencontrer individuellement les quatre concernés dès la semaine prochaine et ce sera à eux de me dire s’ils sont intéressés. Jusqu’à présent, le seul qui a dit clairement qu’il était candidat pour devenir tête de liste, c’est Claude Wiseler (NDLR : sur RTL). Luc Frieden a, pour sa part, fait savoir, mercredi, qu’il était disposé à être candidat, mais qu’il souhaitait d’abord discuter avec moi. De même pour Martine Hansen.

Et puis, quelle sera la suite des événements ?

Je vais m’entretenir au niveau de toutes les structures du parti pour voir comment eux voient la chose. Mais avant d’entamer cette procédure, je dois savoir des quatre personnes proposées si elles sont prêtes à aller jusqu’au bout, ou non.

C’est donc le comité du CSV qui a proposé ces noms ?

C’est le comité élargi qui s’est prononcé, c’est-à-dire tous les membres du comité national, tous les membres du groupe parlementaire national, tous les députés européens du CSV (Viviane Reding, Frank Engel et Georges Bach). Une réunion s’est tenue mardi à cet effet et les quatre noms ont été proposés pour lancer la procédure.

Comment cela s’est-il concrètement passé ? Y a-t-il eu un vote ?

Non. Dans ce comité élargi, tout le monde a la possibilité de proposer telle ou telle personne. Je vous confie même qu’un membre m’a proposé, moi, mais j’ai rappelé que je n’étais pas prêt à être candidat pour être tête de liste.

Le timing ne semble pas anodin…

En effet, à cause des communales en 2017, on ne veut pas avoir une tête de liste nationale qui se présente aux communales. On veut éviter la « situation Bettel de 2011 et 2013 », lorsque monsieur Bettel avait dit : « je veux rester bourgmestre de la ville de Luxembourg », alors qu’en 2013 il est entré au gouvernement. Notre point de vue est clair : notre candidat, qui visera le poste de Premier ministre, doit jouer cartes sur table et ne pas se présenter aux communales si ensuite il ne respecte pas son mandat de bourgmestre durant les six ans prévus.

Qu’en est-il des listes CSV dans les communes? Sont-elles déjà élaborées?

Justement non. Nous aspirons à désigner en priorité un candidat national pour les législatives de 2018 et puis, seulement, nous établirons nos listes dans les différentes communes. Après m’être entretenu avec les quatre potentiels candidats et au niveau de nos différentes structures, le conseil national s’attachera à retenir un seul candidat, avant les congés estivaux, puis le samedi 8 octobre, toute la base du parti sera réunie, à savoir plus de mille membres, qui vont désigner officiellement le candidat avec lequel le CSV mènera sa campagne électorale pour 2018. Nous tiendrons, à cette occasion, notre congrès national qui regroupe les sections CSV des quatre circonscriptions électorales et un vote secret devra permettre à la base du parti de confirmer le nom de la tête de liste, en votant pour ou contre la proposition faite par le conseil national.

Entretien avec Claude Damiani

Retrouvez l’intégralité de cet entretien dans Le Quotidien papier de ce vendredi

2 plusieurs commentaires

  1. @Gerldam
    De quelle intelligence voulez-vous parler? Il y a plus de 15 formes d’intelligences recensées! Mais celle de convaincre des citoyens de voter pour un parti vainqueur, n’est pas encore définie! De plus les autres partis ont aussi leurs Jokers ou Jokeuses!

  2. Dans un monde aussi complexe, la seule chose qui compte est: quel est le (ou la ) plus inteligent des quatre?
    Toute autre considération est de la politicaillerie de bas étage.

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