Accueil | Politique-Société | Rencontre Bettel/Kemmer : le Premier ministre admet une « erreur »

Rencontre Bettel/Kemmer : le Premier ministre admet une « erreur »


Xavier Bettel a admis avoir commis une «erreur» en n'informant pas le président de la commission d'enquête parlementaire, Alex Bodry, et le rapporteur, François Bausch, de cette entrevue. (photo JC Ernst)

Interrogé ce mardi après-midi par nos confrères du Wort, le Premier ministre, Xavier Bettel, a souligné que sur le «plan juridique» il n’avait rien à se reprocher à la suite des révélations de son entrevue privée avec l’ancien agent du SREL André Kemmer.

Il a cependant admis avoir commis une «erreur» en n’informant pas le président de la commission d’enquête parlementaire, Alex Bodry, et le rapporteur, François Bausch, de cette entrevue. Xavier Bettel a également admis qu’il aurait mieux fait de préciser immédiatement la raison de son retrait de la commission d’enquête. Ce ne serait qu’après coup qu’il se serait rendu compte d’avoir été «instrumentalisé» par André Kemmer.

Même s’il a tenu à remettre en question mardi le «style» du CSV, qui en matinée n’avait pas exclu de réclamer sa démission, le Premier ministre s’est dit prêt à répondre à toutes les questions de la Chambre des députés concernant ce nouvel épisode de l’affaire du SREL.

Le Quotidien

Réactions

Le DP dénonce une « grossièreté »

Le parti du Premier ministre, Xavier Bettel, a très mal pris la sortie du président du groupe parlementaire du CSV, Claude Wiseler, sur les nouvelles révélations dans l’affaire du SREL. «Est-ce que tous les moyens sont désormais bons pour accéder au pouvoir», s’interroge notamment le DP dans un communiqué. Le parti libéral renvoie dans son communiqué à l’attitude peu constructive du CSV pour faire la lumière dans l’affaire du SREL. Il s’agirait dès lors d’une «grossièreté» de la part de Claude Wiseler et du CSV de réclamer aujourd’hui la tête de Xavier Bettel. «Au lieu de se consacrer sur le contenu du travail gouvernemental, le CSV préfère ouvrir des chantiers politiques annexes», conclut le DP.

Déi Lénk : « Insuffisant pour demander une démission »

Dans un communiqué, le député déi Lénk Serge Urbany qualifie la sortie du CSV de «revanche» peu glorieuse pour les révélations faites dans le cadre de l’affaire du SREL. «Les révélations actuelles ne suffisent pas pour demander une démission», souligne le député. La réforme du SREL, qui n’a toujours pas aboutie, serait bien plus importante que ce nouvel épisode, conclut Serge Urbany dans son communiqué.

Le Parti pirate veut la transparence sur l’affaire

Le Parti pirate revendique lui que toute la lumière soit faite sur cette entrevue privée entre Xavier Bettel et André Kemmer. «Il est temps que la politique d’arrière-chambre cesse», souligne encore le parti, qui plaide pour plus de transparence.

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.