Sanem : «On va écouter» le CSV et déi gréng

Arrivé en tête du scrutin de dimanche, le LSAP a pris rendez-vous avec le CSV demain et déi gréng lundi prochain.

Le LSAP a sauvé les meubles lors des élections communales de Sanem dimanche. Même s’ils enregistrent une chute de huit points par rapport à il y a six ans (36,4 % des voix contre 44,39 % en 2011), les socialistes sont parvenus à conserver leur place de premier parti de la commune et leurs sept sièges au conseil communal. L’autre fait marquant de la soirée est la percée du CSV, qui a obtenu 27,24 % des suffrages et cinq sièges (contre trois en 2011). Quant à l’actuel partenaire de coalition du LSAP, déi gréng, il est passé de trois à deux sièges au conseil communal.

Résultat, dimanche soir, le CSV criait victoire et les chrétiens-sociaux ont été entendus. Réunis le lendemain, les membres de la fraction LSAP de la commune ont décidé de s’entretenir avec le CSV, demain soir, puis déi gréng lundi. «C’est ce qu’on espérait, indique Nathalie Morgenthaler (CSV). On va parler du programme. Il n’y a pas trop de divergences entre nous. On va voir.» Du côté de déi gréng, partenaire de coalition du LSAP depuis douze ans, Robert Rings se contente d’un «on va avoir une discussion avec le LSAP».

«La porte est ouverte» au CSV et à déi gréng

C’est le bourgmestre sortant, Georges Engel (LSAP), qui définit clairement les contours de ces rendez-vous : «Lundi, nous avons décidé d’entrer en contact avec le CSV et déi gréng. Ce sera un premier entretien avec ces deux partis avec qui nous pouvons former une coalition. On va les écouter. Ensuite, on retournera auprès de notre fraction pour rendre compte de ces entretiens et enfin, on se prononcera. Pour le moment, la porte est ouverte au CSV et à déi gréng.»

Guillaume Chassaing