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Schengen : le bourgmestre plaide sa cause sur CNN


Ben Homan, bourgmestre de la commune, a été invité à exprimer son point de vue sur la chaîne américaine CNN. (Capture vidéo CNN)

L’avenir de l’espace Schengen, menacé en raison l’afflux massif de migrants en Europe, inquiète même outre-Atlantique. La chaîne d’info américaine CNN a tenu à connaître le sentiment du bourgmestre, Ben Homan.

Schengen : « la ville où tout a commencé », sous-titre CNN tandis que la journaliste Christiane Amanpour lance le sujet. Et c’est là que tout pourrait se finir, si la crise migratoire ne trouve pas de solution. De nombreux dirigeants ont exprimé leurs craintes de voir les accords de libre-circulation au sein de l’UE disparaître, avec rétablissement permanent des contrôles aux frontières, à l’instar des Premiers ministres français et néerlandais qui ont récemment évoqué une possible dislocation européenne.

Ben Homan, bourgmestre de la commune, a donc été invité à exprimer son point de vue, en duplex de Sarrebruck.

La suspension, voire la dissolution de Schengen ? C’est tout simplement « impossible », répond, en anglais, le Luxembourgeois. Car il s’agit d’une « grande réalisation » que « le monde entier nous envie ». Comment l’envisager alors que « plus de 40 000 personnes viennent chaque année dans notre petite commune, là-même où ces célèbres accord ont été signés », rappelle Ben Homan.

Au-delà de la symbolique, le bourgmestre insiste sur la nécessité de frontières ouvertes entre des pays distants de « quelques centaines de mètres », qui profitent à l’économie locale « mais aussi à celle de tous les pays de l’espace Schengen ». Sa fermeture, indique Ben Homan, coûterait à la seule Allemagne « dix milliards d’euros ».

« Pensez-vous que les leaders allemands et tous les leaders européens ont fait des erreurs de calcul et ont été naïfs concernant l’unité de l’Europe ? », interroge la journaliste, au sujet de l’afflux massif et non maîtrisé des migrants. « Je pense que c’est l’un des problèmes, convient Ben Homan. Nous avons réagi trop lentement et nous devons revenir à ce qui fait notre force, l’union. »

« Nous devons trouver une solution tous ensemble et dans la solidarité », plaide-t-il.

Le Quotidien/A.P

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