Accueil | Politique-Société | Spuerkeess : Grethen dans l’expectative

Spuerkeess : Grethen dans l’expectative


Henri Grethen est dans l'attente après son entretien à la BCE. (photo Editpress/Didier Sylvestre)

En marge de la présentation du rapport annuel 2015 de la Cour des comptes européenne, son membre luxembourgeois, Henri Grethen, a commenté son audition à la Banque centrale européenne (BCE) le 13 septembre à Francfort.

En effet, Henri Grethen a été sollicité par le Premier ministre et par son ministre des Finances afin de prendre la présidence du conseil d’administration de la Banque et Caisse d’épargne de l’État (BCEE). «J’ai estimé qu’il s’agissait d’un intéressant challenge», a reconnu, lundi, Henri Grethen. Cependant, la Spuerkeess n’est pas un établissement comme un autre. Elle fait partie, pour la BCE, des «banques d’importance systémique de la zone euro qu’elle supervise directement dans le cadre du mécanisme de surveillance unique».

«L’entretien ? J’ai un mauvais sentiment»

C’est pourquoi Henri Grethen a fait l’objet d’une audition à propos de sa candidature au siège de l’institution financière par quatre représentants de la BCE et un représentant de la CSSF (Commission de surveillance du secteur financier). L’entretien, «peu agréable», lui a laissé «un mauvais sentiment», a-t-il dit. Il a justifié ses impressions par les questions qui lui ont été posées sur son CV et son honorabilité : «Je n’ai pas d’expérience en tant que banquier et n’ai pas conclu mes études de médecine à Liège, il y a 45 ans (…) Par ailleurs je n’ai jamais été inculpé par la justice et dispose d’un casier judiciaire vierge», a-t-il souligné en faisant référence aux questions posées.

Interrogé par Henri Grethen sur d’éventuels conflits d’intérêts, l’ancien président de la Cour des comptes européenne Vítor Caldeira a invité le comité d’éthique de l’institution à se pencher sur la question. Malgré le feu vert de cette instance, Henri Grethen reste dans l’expectative, car la BCE n’a toujours pas tranché. Pour mémoire, le poste actuel d’Henri Grethen serait convoité par le ministre du Travail, Nicolas Schmit (dans le cadre d’un remaniement ministériel).

Claude Damiani

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.