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Un taux de suicide alarmant au Luxembourg


La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, était vendredi aux côtés duPremier ministre pour le briefing sur les travaux du gouvernement. (Photo : Fabrizzio Pizzolante)

Face aux chiffres alarmants du taux de suicide au Luxembourg, le gouvernement a adopté un plan de prévention et quelque trente actions ciblées.

Prévention du suicide, mesures d’hygiène pour les tatouages, les piercings et autres décorations sur la peau et surtout une interdiction pour les mineurs de se livrer à ces pratiques sans autorisation parentale… La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, s’est penchée sur de gros dossiers au Conseil de gouvernement, vendredi.

Un millier de suicides entre 2000 et 2013, 85 rien que pour l’année 2014. Des chiffres alarmants qui ont poussé le gouvernement à mettre en place un plan de prévention contre le suicide. Le sujet ne devait plus être «tabou», comme l’avait rappelé le Premier ministre, Xavier Bettel, à son arrivée au pouvoir.

Vendredi, le gouvernement a approuvé le plan de prévention du suicide 2015-2019 et la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, est venue en livrer les grandes lignes lors du traditionnel briefing d’après conseil. «Le gouvernement travaille sur le sujet depuis 2006, mais le pays ne disposait toujours pas de plan», a rappelé Lydia Mutsch. Il s’agit véritablement «de briser un tabou», et même «d’en parler dans les écoles», car les plus jeunes sont aussi touchés.

En tout, une trentaine d’activités ciblées vont se concentrer sur la sensibilisation, la formation et l’information sans oublier l’évaluation. Les objectifs spécifiques sont de renforcer «les individus, les familles et la communauté, les résiliences individuelle et collective suite à des événements traumatisants, les aptitudes de la communauté à identifier les besoins en soins, les capacités collective et individuelle de répondre rapidement et de manière appropriée à la détresse des personnes et la coordination entre les acteurs de terrain afin d’engendrer une transition douce et sécurisante pour la personne souffrante», détaille le gouvernement dans un communiqué. Ce dernier a choisi le modèle LIFE (Living Is For Everyone), un modèle théorique australien conçu en 2007 et inspiré de la stratégie australienne de santé mentale.

La ministre de la Santé a poursuivi avec une autre annonce relative cette fois au tatouage, au piercing et autres branding et cutting. Un avant-projet de loi fixe les conditions d’hygiène et de salubrité quant à ces pratiques afin de les encadrer. «La nécessité d’une réglementation dans ces domaines s’explique par le fait que ces activités impliquent des gestes, des actes et des techniques qui comportent certains risques pour la santé du client, si elles ne sont pas réalisées selon les règles de l’art», a indiqué Lydia Mutsch.

Mais la nouveauté réside dans le fait que ce texte interdit la pratique de branding et de cutting sur des mineurs. De même, le tatouage et le perçage sur mineurs devront désormais se faire avec une autorisation des parents. Le texte interdit aussi la mise à la disposition de mineurs d’appareils de bronzage UV.

Un projet de règlement grand-ducal adopté vendredi vise encore à réglementer la détention et l’utilisation de lasers pour des applications à visée esthétique telles que la dépilation, le détatouage ou bien le traitement des rides. L’utilisation de tels appareils est réservée aux médecins autorisés à exercer la médecine. Par dérogation, les personnes autorisées à exercer le métier d’esthéticien peuvent continuer à utiliser ce genre de lasers à des fins d’épilation définitive.

Le tout digital

Le Premier ministre, Xavier Bettel, a également informé la presse des dernières avancées de l’initiative Digital Lëtzebuerg. Vendredi, le Conseil a approuvé une série de «principes pour la mise en œuvre d’une administration numérique performante». Xavier Bettel a cité le «Digital by default» : toute nouvelle loi doit tenir compte et intégrer sa mise en œuvre électronique dès la phase de conceptualisation; le «Once only» : l’obligation pour chaque administration de réutiliser, en présence d’un accord exprès, de l’usager les informations déjà détenues par une autre administration publique – ceci afin de faciliter les procédures pour l’administré; la transparence, en donnant aux citoyens la possibilité de consulter sous forme électronique les données que l’administration détient sur eux ainsi que la possibilité de vérifier quelle administration a accédé à ses données et en donnant aux citoyens la possibilité de suivre l’état d’avancement du traitement de leurs dossiers en ligne.

Sur le même sujet, le Conseil a approuvé la mise en place d’un portail Open Data «destiné à rassembler et à mettre à la libre disposition des citoyens les informations publiques de l’État, de ses établissements publics et, si elles le souhaitent, des communes ainsi que des personnes de droit public ou de droit privé chargées d’une mission de service public».

Geneviève Montaigu

Un commentaire

  1. Un millier de suicides entre 2000 et 2013, c’est un chiffres horribles, qu’est ce passe a ‘Luxembourg’ en sort des malfaiteurs au phénomène prostitution, en ce surpris par ces donnez des information, bravo a Mme la ministère de la santé Lydia Mutsch, elle prévoit avec des membre politique et autres …en aperçois que malgré ces problème qui tombe l’un après l’autre mais en constatons qu’il auna des efforts par ces responsable qui veille a maintenir toute une sécurité a divers noms et activités, faire ensemble force d’obtiendrais une belle vie meilleures .merci bien .M.NOURA.

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