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Chris Philipps : « Ne pas croire qu’en club, parce qu’on ne joue pas, on ne fout rien ! »


Lorsqu'on revient de blessure, "au contraire, il faut savoir travailler encore plus pour être prêt à l'instant T". (Photo Julien Garroy)

Chris Philipps est prêt, physiquement et mentalement, à aller décrocher la qualification dans un mois. Mais ça passe d’abord par un succès sur Saint-Marin ce lundi soir à Josy-Barthel (20h45) en Nations League.

Comment vous êtes-vous senti physiquement à Minsk, après toutes ces semaines sans jouer ?

Chris Philipps : C’est aussi la question que je me suis posée. Je reviens de blessure, mais je me suis bien senti. Je connais l’analyse de certains qui pensent que j’ai manqué de rythme et c’est leur droit de le penser, mais dans ce contexte, je trouve que ma prestation a été plutôt correcte. Physiquement, il y a eu beaucoup d’intensité et la fin de rencontre a été plutôt difficile mais j’ai senti que c’était la même chose pour les 22 joueurs. Il ne faut pas croire qu’en club, parce qu’on ne joue pas, on ne fout rien ! Au contraire, il faut savoir travailler encore plus pour être prêt à l’instant T. Et puis sur ce genre de rencontres, il n’y a pas que le physique qui joue. Et heureusement, je n’ai pas que des défauts, j’ai aussi des qualités. De vision du jeu notamment. Ça ne disparaît pas, ça.

Kevin Malget étant absent, vu la physionomie attendue de cette rencontre face à Saint-Marin, faut-il vous attendre un cran plus bas, en défense ?

Je ne suis pas là pour envoyer des messages au coach (NDLR : qui se trouve à ses côtés). En ce moment, je n’ai pas de préférence. Cela faisait un moment que je n’avais plus joué donc dans ces conditions, je ne peux pas avoir de préférence. Cela dit, j’ai l’impression que ces deux dernières années, j’ai quand même plus souvent évolué en défense centrale avec la sélection.

Qu’aviez-vous ressenti à l’aller, sur le terrain, contre Saint-Marin ?

Ils avaient bien débuté, s’étaient montrés présents et s’étaient créé quelques situations sur corners ou coups francs. Il faut les prendre au sérieux. Après, on s’est bien facilité la tâche en marquant tôt et en contrôlant bien. Maintenant, il faut que l’on se montre plus calmes dans les 30 derniers mètres. C’est notre grand défaut, offensivement parlant. C’est un processus qu’on est en train de mener et puisque c’est le chemin que l’on prend, il faut que l’on y parvienne. Pareil à l’aller contre la Moldavie : si on est plus calmes en première période sur certaines situations de contres…

On dit souvent que l’on apprend énormément lors des très grands matches. Et sur les tout petits comme face à Saint-Marin, vous n’aviez pas appris des choses importantes sur votre capacité à faire le jeu ?

C’était vraiment la première fois que l’on était confrontés à ce type de match. Oui, cela nous a appris certaines choses. On l’avait abordé avec des bonnes intentions et l’on avait bien rempli les devoirs que nous avait imposés le coach.

La frustration biélorusse est-elle suffisamment évacuée pour aborder ce match où vous devrez faire le jeu ?

La déception est là, oui, puisqu’on a perdu et qu’aujourd’hui, nos matches, on les joue pour les gagner. Mais les Biélorusses ont beaucoup souffert en deuxième période. Ils ont commencé à essayer de gagner du temps et ont montré énormément de respect. Maintenant, je sais surtout que si on gagne nos trois prochains matches, alors on passe !

Entretien avec Julien Mollereau

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