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[Cyclisme] Mondial de Doha : Drucker et Jungels piégés dans le désert


Jempy Drucker (à g.), ici en tête du deuxième groupe, a dû rendre les armes contre sa volonté... (photo AP)

Jempy Drucker et Bob Jungels n’ont pu accrocher les meilleurs lorsque la bordure s’est mise en route, lors du championnat du monde élite de Doha remporté par Peter Sagan.

Au moment même où la course s’est jouée, consacrant le Slovaque pour la deuxième fois consécutive, ni Jempy Drucker ni Bob Jungels ne se sont retrouvés en tête. Ni même au deuxième plan. Jempy Drucker est vite apparu piégé en tête du troisième groupe, tandis que Bob Jungels émergeait dans le quatrième.

Si longtemps le deuxième groupe (où se retrouvaient les Allemands et Nacer Bouhanni) a cru pouvoir revenir sur les hommes de tête, cela n’a jamais été le cas pour Jempy Drucker ou Arnaud Démare, coincé lui aussi.

«La course s’est décidée sur vingt secondes. Ou tu étais à l’avant ou tu ne l’étais pas. Je ne l’étais pas. C’est ça le Qatar et c’est ça aussi la course. Bien sûr que je suis déçu», glissait ainsi Jempy Drucker qui ne s’est pas si vite résigné, puisqu’on l’a vu très actif en tête de troisième bordure.

Mais au fil des kilomètres et à mesure que la première bordure maintenait sa cadence infernale sous l’impulsion des Belges, ses illusions s’amenuisaient. Et si finalement la quatrième vague, avec Bob Jungels, revenait sur la troisième, cela ne changeait rien à l’affaire, puisque les écarts devenaient inévitablement plus conséquents. C’est ainsi que ce gros groupe, distancé de plusieurs minutes, fut prié de quitter la course une fois parvenu sur le circuit local.

Ne resteraient en course que le premier peloton et les poursuivants. Une cinquantaine de coureurs. Et plus un seul des deux Luxembourgeois. «L’année prochaine en Norvège, on aura une nouvelle occasion avec un nouveau championnat du monde», concluait Jempy Drucker. Le sentiment d’être passé à côté de quelque chose persistait forcément.

Denis Bastien

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