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La Jeunesse Esch européenne, mais avec quelle équipe et quel staff?


Sébastien Grandjean (à g.) a beau avoir adoré son intérim, il ne devrait pas donner suite pour convenances personnelles. (photo marc micheli)

La Jeunesse Esch a assuré sa 3e place lors de sa victoire dans le derby eschois (2-5), dimanche, pour la dernière journée de BGL Ligue. Alors qu’il semble écrit que Sébastien Grandjean ne restera pas, les contours du futur groupe sont encore très flous à la Frontière.

GRANDJEAN, PARTI POUR PARTIR

Du côté des dirigeants de la Jeunesse, on ne se fait pas énormément d’illusions. On n’en a même plus du tout : malgré l’insistance d’une bonne partie du club, des supporters et de l’ensemble des joueurs, Sébastien Grandjean ne devrait pas rester et l’on parle déjà d’un coach français n’ayant jamais entraîné au Grand-Duché pour le remplacer.

L’information fait forcément se retourner automatiquement vers Pascal Molinari, fraîchement intronisé manager sportif du club, qui dément à mi-mot : «Si vous saviez le nombre de gens qui m’appellent pour venir…» Petz Biergen, qui reste directeur sportif, reçoit lui aussi énormément de candidatures, y compris d’un coach allemand ayant «200 matches de Bundesliga au compteur».

En attendant, Grandjean n’a pas encore dit officiellement qu’il arrêtait. Dimanche, il a noyé le poisson… dans l’alcool : «Aujourd’hui, je dois surtout faire beaucoup la fête et je ne pourrai pas répondre à cette question ce soir puisque je ne serai plus lucide et risque donc de dire des bêtises. Même si ce que nous venons de vivre donne envie de rester.»

PORTIER N’Y CROIT PAS

Revenu cet hiver et auteur d’une deuxième partie de saison qui l’a vu passer de roue de secours à acteur majeur de la vie du vestiaire et de la reconquête sur le terrain, le défenseur central Adrien Portier avait été encensé par son coach la semaine dernière, qui conseillait à ses dirigeants de le prolonger en absolue priorité. Mais visiblement, les discussions achoppent sur les conditions salariales et le joueur lui-même ne semblait pas très optimiste sur ses chances de rester à la Frontière.

QUELS DUDELANGEOIS RESTERONT?

Actuellement, pas un ne semble savoir ce qu’il adviendra de lui cet été. Dimanche, David Soares leur a tiré un grand coup de chapeau pour leur investissement cette saison au service de la cause eschoise : «C’est comme ça. Ceux qui partiront, partiront avec une bonne saison dans les jambes et ils peuvent être sûrs qu’on ne va pas les oublier.»

Seuls deux pourront officiellement rester et le souci, c’est qu’ils sont nombreux à se dire que leur avenir serait plus rose en restant à la Frontière. Un exemple parmi tant d’autres : Omar Natami. Le petit attaquant est arrivé un peu blasé devant les micros après sa jolie performance. «Je ne sais absolument rien du tout! Moi, tout ce que j’ai à faire, c’est d’attendre un appel de la part de Dudelange, à qui j’appartiens encore deux saisons. Mais bien évidemment, moi, j’aimerais rester ici et jouer la Coupe d’Europe. Je la jouerais aussi si je retournais au F91 mais à mon âge, je sais très bien que si je la joue là-bas, cela risque d’être depuis le banc, voire depuis la tribune.»

Almin Klica fait sans doute le même calcul, lui qui explose littéralement en cette fin de saison qui l’a vu débloquer nombre de situations. Une réunion prévue cette semaine entre les différents décideurs du club devrait quand même permettre d’y voir légèrement plus clair. Ne serait-ce que sur ce que Flavio Becca est disposé à laisser à la disposition de la Vieille Dame pour construire son été européen…

J. M.

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