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Mandy Minella : « Je joue le meilleur tennis de ma carrière »


Mandy Minella qui réconforte son adversaire, Anna Tatishvili, contrainte à l'abandon. (Photo AP)

Mandy Minella s’est qualifiée jeudi, pour la première fois, pour le deuxième tour des Internationaux de Grande-Bretagne. Son adversaire, l’Américaine Anna Tatishvili (WTA 104), a abandonné dans le deuxième set, alors qu’elle était menée 7-5, 3-0. Place ce vendredi soir à la 22e joueuse mondiale, Sloane Stephens.

Une victoire a la même saveur quand elle est obtenue après l’abandon de son adversaire comme cela vous est arrivé jeudi ?

Mandy Minella : Sur le coup, ce n’est pas aussi fort, non, je l’avoue. Mais assez vite, je me suis sentie contente de ma rencontre. Je sais que je suis allée chercher le premier set, puis un break dans le second face à une adversaire qui était là et se battait sur chaque point.

Quelle raison a poussé votre adversaire, Anna Tatishvili, à renoncer ?

Elle m’a parlé après la rencontre d’une déchirure, mais je vous avoue que je n’ai pas compris à quel endroit (NDLR : elle avait un grand strap sur la cuisse gauche). Et elle ne m’a pas donné l’impression pendant le match qu’elle évoluait en étant blessée. Peut-être qu’elle ne se sentait pas capable de jouer trois sets et elle a décidé de jeter l’éponge quand elle a vu que je prenais le large. Histoire de ne rien aggraver…

Ce vendredi soir, vous affrontez l’Américaine Sloane Stephens, 22e mondiale et 18e tête de série du tournoi…

Je l’avais affrontée en 2013 lors du premier tour de l’US Open. Cela avait été un vrai match de fou. Je n’avais été battue qu’au tie-break de la troisième manche (6-4, 3-6, 6-7). Je sais donc que je peux la battre, même si ce sera difficile si elle évolue à son meilleur niveau. Mais quoi qu’il en soit, je n’ai absolument aucune pression. Mon Wimbledon est déjà réussi. Ce qui vient après, ce n’est que du bonus.

Vous confirmez en tout cas votre très bonne forme…

Je suis sur le chemin de la remontée et je vois l’objectif d’atteindre le top 100 qui se rapproche. Physiquement, je me sens bien, tout se remet en place.

Vous semblez être sur un petit nuage…

Je pense que je joue le meilleur tennis de ma carrière ! Mais en même temps, je ne n’ai pas forcément l’impression d’avoir livré ces derniers temps les « matches de ma vie ». C’est plutôt comme si tout cela venait naturellement. Que c’était la suite logique de tout le travail que j’ai abattu. Je suis solide sur le court, bien dans ma tête. Et, selon moi, la différence par rapport à avant vient avant tout du mental. Je reste plus calme, plus lucide et cela me permet de l’emporter, notamment dans les rencontres en trois sets que j’ai disputées ces dernières semaines. Avant, je n’avais pas assez confiance en moi-même. Aujourd’hui, c’est le cas !

Et votre fameuse blessure au biceps dont on parle depuis le début des qualifications de Wimbledon et qui, au final, ne vous empêche pas de gagner les matches et de passer les tours ?

Eh bien, ça va de mieux en mieux. Je vais finir par croire qu’il s’est guéri tout seul. Les quelques jours de repos dont j’ai pu bénéficier depuis vendredi et la fin des qualifs, ainsi que les traitements que je réalise quotidiennement doivent y être pour quelque chose.

Entretien avec Julien Carette

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