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Noah, Forget, Leconte, Bahrami : à Bertrange pour faire le show


Forget - Noah contre Leconte - Bahrami (de gauche à droite), ce sera l'affiche de ce mercredi soir à Bertrange. (photo Hervé Montaigu)

Yannick Noah, Guy Forget, Henri Leconte et Mansour Bahrami ont débarqué mardi à Bertrange pour échanger avec les jeunes talents du pays, avant leur match d’exhibition, ce mercredi soir, au Centre Atert (19 h). Pas de simple cette année, mais un double qui s’annonce de belle facture.

« La question a été posée à Henri, laisse-le parler! Tu l’étouffes dans votre couple, il n’arrive plus à s’exprimer. Vas-y Henri, parle.» Au bout de cinq minutes, une fois débarassé des questions sur la Coupe Davis, Yannick Noah, qui s’adressait là à Mansour Bahrami, a donné un aperçu de l’état d’esprit dans lequel lui et ses comparses engagés au TTL Open à Bertrange (Henri Leconte et Guy Forget, en plus), essaieront d’être aujourd’hui.

C’est finalement Forget qui a livré son sentiment sur les jeunes joueurs et joueuses du pays, spécialement sélectionnés pour s’entraîner avec eux, hier après-midi, au Centre Atert de Bertrange, à la veille de la soirée d’exhibition qui opposera les quatre légendes dans un match de double. «C’est le temps qu’ils vont passer à répéter les coups avec leurs entraîneurs et en club qui va peut-être, un jour, leur ouvrir les portes des compétitions, telles que la Coupe Davis ou la Fed Cup. Ici, on sent que ces jeunes ont été choisis, ils sont tous bons. Aujourd’hui, tous les meilleurs du circuit ont commencé vers cinq, six ans. Mais on n’est pas obligé d’avoir pour ambition de jouer Wimbledon… Nous, on a tous commencé parce que nos parents jouaient, un frère…»

Yannick Noah s'est plié avec plaisir à la séance d'autographes. (photo Hervé Montaigu)

Yannick Noah s’est plié avec plaisir à la séance d’autographes. (photo Hervé Montaigu)

Forget – Noah contre Leconte – Bahrami

Forget – Noah contre Leconte – Bahrami, ce sera l’affiche de ce mercredi soir, si rien ne change entre-temps. Un pari de plus entre ces quatre-là, qu’on risque de retrouver sur un parcours de golf lors de leur passage au Luxembourg. «On s’y est tous mis, on se lance des défis assez souvent. On joue un déjeuner ou un billet bleu. Pour l’instant, le meilleur c’est moi, mais ils sont tous en train de me rattraper», explique Forget, qui repartira peut-être ce soir avec un dîner en poche, offert par Leconte et Bahrami.

«Raymond (Haag, l’organisateur) nous appelle quasiment tous les jours, depuis un an. On s’est dit qu’à partir du moment où on donnait notre accord, il n’appellerait plus et on aurait un peu de temps. Il est très, très motivé», s’est amusé Noah, habitué au TTL Open depuis quelques années, comme Bahrami, au contraire de Leconte et Forget venus ajouter un peu de piment à la soirée. «C’est une belle épreuve. En général, il y a une belle soirée ensuite. C’est ça, non? On vient pour la soirée en fait. On est là pour faire notre show. S’il fait beau, ce sera encore mieux. Tant qu’on est invités, on vient» , a conclu le vainqueur de Roland-Garros en 1983.

Raphaël Ferber

Gilles Muller vu par Guy Forget

Yannick Noah a été bien embêté au moment de dire quelques mots sur Gilles Muller, le n° 1 luxembourgeois (n° 43 mondial). «Mais si, tu sais, il joue toujours avec un bandeau en éponge. Gaucher, il sert et va à la volée. Si je te le montre, tu verras que tu le connais» , lui disait Guy Forget. Ce dernier ne s’est pas fait prier pour parler d’un joueur qu’il «aime beaucoup».

«Au-delà du garçon qui est très humble et qui est apprécié de tout le monde sur le circuit, c’est un beau joueur. À l’heure où l’on parle de tennis surpuissant, de joueurs qui jouent du fond de court, difficiles à déborder, Gilles a un tennis complet, il fait service-volée, il varie : c’est un peu le tennis qu’on a pu pratiquer avec Yannick ou connaître lorsqu’on a débuté avec des champions comme Arthur Ashe, Stan Smith, Rod Laver, puis après, John McEnroe… C’est un garçon qui va vers l’avant, un des derniers qui pratique ce genre de jeu. Je vois qu’il n’est plus tout jeune, il fait une belle fin de carrière. Je sais que tout le monde serre les dents au moment du tirage au sort lors des tournois sur gazon, car il y est très bon.»

Guy Forget, ce mardi à Bertrange. (photo H.M.)

Guy Forget, ce mardi à Bertrange. (photo H.M.)

R. F.

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