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[Volley] Rychlicki : «Beaucoup d’attentes autour de moi»


Titulaire contre Piacenza (3-0) dimanche, Kamil Rychlicki a déjà pris ses marques dans les rangs de Lube Civitanova. Sur le terrain comme en dehors.

SA VIE À CIVITANOVA

«Les Italiens aiment parler et gesticuler»

«J’habite au centre-ville, à cinq minutes à pied de la mer. Il y a de très belles plages dans le coin. Civitanova est une petite ville (NDLR : 40 000 habitants), plus petite que Ravenne, mais quand vient l’été, elle est très prisée des touristes. Je commence à y avoir mes petites habitudes et j’apprécie la « vie à l’italienne », plus tranquille où l’on va au restaurant pour manger, bien sûr, mais où l’on y reste pour discuter.
Chaque pays véhicule ses stéréotypes et ses clichés. Si l’on ne peut pas toujours s’y fier, ils recèlent sans doute une part de vérité. Et je constate que les Italiens aiment parler et gesticuler… Est-ce que je me suis « italianisé »? Peut-être oui. Comme je ne maîtrise pas encore parfaitement la langue, je dois bien m’aider de mes mains (il rit)…»

LE CLUB

«On a tout ce dont on a besoin, même plus…»

Diletta Leotta Photo : twitter/lube civitanova

Diletta Leotta Photo : twitter/lube civitanova

«À sa création, en 1990, Lube jouait à Macerata. Depuis 2015, il évolue au PalaCivitanova, une salle située dans une zone artisanale, à dix minutes en voiture de chez moi. Cette salle d’une capacité de 4 000 places nous est uniquement destinée, on n’est pas obligé de la partager avec l’équipe de basket ou de handball comme c’était le cas à Ravenne par exemple. Si le club possède de telles installations, c’est grâce en partie au sponsor principal, Cucine Lube, un fabricant de cuisines dont l’un des membres n’est autre que Simona Sileoni, la présidente du club (NDLR : depuis 2005).
Lors de la présentation du club pour cette saison, le club avait organisé une grande soirée devant pas moins de 4 000 spectateurs. Elle était animée par deux journalistes de la Rai très connus et populaires (NDLR : Marco Mazzocchi et Diletta Leotta). Pour en revenir au club proprement dit, il est très bien structuré. On a tout ce dont on a besoin, même plus…»

LES SUPPORTERS

«Je crois avoir entendu une chanson avec mon nom»

«Dimanche, pour notre premier match de championnat, il y avait 3 000 spectateurs, c’est bien mais quand on va affronter une équipe du top 5, la salle sera pleine. Par contre, partout où on ira jouer, les salles seront pleines. C’est normal, Lube est champion d’Italie et champion d’Europe. Le club possède un groupe de supporters qui doit compter une centaine de membres. Ils chauffent la salle, mettent l’ambiance, ils ne sont pas juste là pour taper de temps en temps dans leurs mains. Ils ont des chants sur certains joueurs. Dimanche, je crois avoir entendu une chanson avec mon nom mais je n’ai pas compris ce qu’elle disait. Je serai plus attentif la prochaine fois…»

SON STATUT

«Autour de moi, il y a des attentes»

«Je suis jeune, j’arrive à la place d’un bon joueur (NDLR : Sokolov) qui vient de partir et, autour de moi, il y a donc des attentes. Mais dans ce groupe, il y a d’autres grands joueurs. Des gars qui ont eu des médailles olympiques, qui ont gagné la Ligue des champions… Forcément, il y a des ego et c’est normal. Je ne peux pas dire que c’est difficile, l’ambiance est bonne dans le vestiaire mais et je ne peux pas donner d’exemple concret, cela relève davantage d’une observation. C’est dans l’air, ça se sent. Dimanche, contre Piacenza (3-0), c’était mon premier match de championnat avec Civitanova. J’ai débuté la rencontre, j’ai joué les trois sets, malheureusement ce n’était pas le match de mes rêves dans le sens où j’espérais faire mieux (NDLR : 5 points). Mais bon, on a gagné et, à la fin, c’est l’essentiel.»

SES ÉQUIPIERS

«Ceux qui ne connaissent pas Simon, qu’ils aillent sur YouTube»

«Le plus charismatique est Bruno Rezende, notre passeur. Lui, il est toujours à 100 %, toujours positif. Quant au plus fort, Robertlandy Simon, le central cubain, c’est un monstre! Physiquement, il est impressionnant, il saute à une hauteur et a une de ses mains! Ceux qui ne connaissent pas Simon, qu’ils aillent sur YouTube. Sinon, le plus drôle, c’est Andrea Marchisio, le libéro. C’est le genre de mecs qui ne fait que des conneries. Quand il te dit quelque chose, tu ne sais jamais s’il est sérieux ou non…»

L’ENTRAÎNEUR

«Le gars qui n’est pas à 100 %, il va vite, très vite le repérer!»

«Ferdinando De Giorgi est un grand nom du volley mondial (NDLR : triple champion du monde avec l’Italie). Il connaît très bien le haut niveau et a une vraie philosophie de jeu. S’il est accessible, il reste très strict. Il y a des choses avec lesquelles il ne rigole pas. Notamment le respect et l’implication lors des entraînements. Le gars qui n’est pas à 100 %, il va vite, très vite le repérer! Comme je suis nouveau, il me regarde peut-être un peu plus que les autres. Il me parle peut-être davantage qu’à d’autres, mais c’est parce qu’il me dit dans quels domaines je dois progresser et ce que je dois faire pour y parvenir. Par exemple, je dois m’améliorer au bloc et au service. Cela passe par des séances spécifiques mais aussi un travail d’analyse vidéo.»

LES OBJECTIFS

«La Ligue des champions ne me déplairait pas»

«À Civitanova, la question des ambitions ne se pose pas, la réponse est simple : tout gagner. Après, est-ce réaliste, ça c’est une autre question mais, en début de saison, on part avec cet objectif. Disons que gagner deux titres, ce serait bien. Et la Ligue des champions ne me déplairait pas…»

Charles Michel

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