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[BGL Ligue] La Jeunesse se révolte


La Jeunesse s'est au moins montrée plus agressive qu'en début de semaine. (photo Mélanie Maps)

[2e journée] La Jeunesse a déjà relevé la tête dimanche (3-2) après la claque niederkornoise (4-0). Le RFCU, lui, par contre, se pose déjà quelques questions.

Se remettre d’une gifle monumentale (4-0, sur la pelouse du Progrès) en seulement six jours, repasser à un système de jeu débarrassé des obligations défensives de la campagne européenne (bye-bye la défense à cinq), intégrer la nouvelle pointe (le très costaud Martin Boakye) qui n’a passé sa visite médicale et signé son contrat que mardi, et, surtout… éviter de se retrouver larguée à six points après seulement deux journées. Le cahier des charges de la Jeunesse est épais comme un annuaire téléphonique avant d’affronter un RFCU pas beaucoup mieux loti.

Dans sa chronique de l’après-débâcle au stade Jos-Haupert, notre consultant, Sébastien Grandjean avait exhorté la Vieille Dame à retrouver des ambitions offensives. De ce point de vue-là, elle aura visiblement besoin de temps mais au moins s’est-elle montrée plus agressive qu’en début de semaine. La preuve par les statistiques : la Jeunesse a offert au Racing la bagatelle de 26 coups francs, un toutes les trois minutes et demie. «Mais arrêtez de faire des fautes, m…!», s’est même emporté Nicolas Huysman après l’heure de jeu.

71,5% des tirs cadrés ont fait but

Il faut croire qu’après avoir fréquenté le très haut niveau, on devient devin. Le RFCU est revenu à 2-1 après une faute inutile de Deidda sur Bouché qui s’est transformé en offrande pour Holter, seul aux six mètres (71e), puis à 3-2 après un accrochage un peu bête de Duriatti plein axe que Da Mota a expédié sous la barre de Sommer de plus de vingt mètres (79e).

Ils sont là, les principaux accrocs au plan de reconquête de la Jeunesse. Avoir manqué de maîtrise deux fois alors qu’elle venait de prendre deux unités d’avance. Mais vu d’où elle vient et sa prestation indigente pendant une grosse heure de jeu contre le Progrès, on se contentera d’acter qu’elle a gagné, inscrit trois buts et fait preuve d’un tout autre état d’esprit que pour ses grand débuts dans cette saison 2019/2020.

Elle ne s’est pas créé énormément d’occasions de but non plus. Mais elle les a converties dans ce match où 71,5% des tirs cadrés ont accouché d’un but.

Il y a d’abord eu ce geste intelligent de Boakye, cette remise en déséquilibre pour permettre à Makota d’ouvrir le score avec un but taclé à la Gerd Müller (1-0, 7e), puis cette récupération et cette mise sur orbite avec les deux mêmes joueurs dans les mêmes rôles, et un tir rasant parfaitement croisé pour finir le boulot (2-0, 71e). Et aussi cette double accélération-coup de reins de Fiorani qui a offert le penalty du 3-1 à Deidda (77e). Ça vaut trois points. Et pas mal de maux de crâne à Patrick Grettnich avant de recevoir, dimanche, la meilleure attaque du pays, le Progrès…

Julien Mollereau

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