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Projet Galileo : SES reste dans la constellation


L'accord a été signé au château de Betzdorf, le siège de SES. (photo Claude Lenert)

La société luxembourgeoise SES a signé mercredi un accord avec Spaceopal afin de fournir divers services à la constellation de satellites européenne Galileo.

En vertu de cet accord, SES fournira à Spaceopal des services pour soutenir la maintenance et l’exploitation du système mondial de navigation par satellite (GNSS) Galileo. Elle sera responsable des mesures en orbite pour la constellation Galileo et fournira des services gérés VSAT à Telespazio pour le réseau de diffusion de données Galileo (GDDN).

Plus simplement, la constellation Galileo, qui compte pour le moment 22 satellites en orbite sur 30 prévus, est en train de monter en puissance et compte déjà près de 100 millions d’utilisateurs sur la Terre. La constellation nécessite dès lors un apport supplémentaire de services et d’opérations afin de permettre à cet outil spatial européen de maintenir un niveau élevé de performance.

«La constellation Galileo est un étendard européen et nous sommes fiers de pouvoir continuer à tirer parti de l’expérience que nous avons accumulée en travaillant sur Galileo au fil des années, et de continuer à faire partie de l’équipe pour assurer la fiabilité du GNSS et répondre à ses besoins changeants dans la prochaine décennie», a expliqué la vice-présidente de SES Networks, Nicole Robinson. Cette dernière n’a pas révélé le montant de cet accord, mais a souligné qu’il «s’agissait d’un accord très important pour SES qui s’inscrit sur le long terme».

Le Royaume-Uni exclu ?

Du côté de la société italo-allemande, André Bauerhin, le directeur général opérationnel de Spaceopal, a précisé que «le succès antérieur de SES dans la fourniture et la gestion de services pour les tests en orbite et le réseau de diffusion de données de Galileo ont fait de SES un choix évident pour ce contrat».

Le programme européen de navigation par satellite Galileo, qui sera entièrement opérationnel avant 2020 et devrait dépasser les compétences du système de navigation par satellite américain (GPS), a créé des tensions, la semaine dernière, entre l’UE et le Royaume-Uni. Ce dernier envisage de demander à l’UE de lui rembourser son investissement dans le projet, soit plus d’un milliard d’euros, si le pays ne peut plus y participer pleinement après le Brexit.

En effet, Bruxelles avait fait part de son intention de refuser à Londres l’accès au système crypté de Galileo après le Brexit, estimant que cela reviendrait à partager des données sensibles avec un pays non membre de l’UE.

Jeremy Zabatta/AFP

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