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Luxembourg : Alexander, 15 ans, donne de la voix à The Voice Kids


Du rock, du funk, du jazz, du blues, de la pop, du rap... Alexander a déjà une vaste culture musicale. (photo ©bureau233/itv/TF1)

Alexander Ernoult, jeune franco-suédois, vit au Luxembourg. Il n’a que 15 ans et pourtant, il sera ce vendredi soir sur la célèbre scène de The Voice Kids France, dès 20h50 sur TF1.

L’adolescent est en sixième année secondaire à l’école européenne de Luxembourg, mais il n’est pas seulement un jeune lycéen. Sa passion, la musique, l’a mené jusqu’à la scène du désormais célèbre télé-crochet français The Voice, version «kids». Et cette scène, sur laquelle il espérait tant monter, il va littéralement l’enflammer.

Comment est venue ta passion pour la musique ?

Alexander Ernoult : Je chante depuis que je suis petit, mais ma passion pour la musique a d’abord commencé avec la guitare. En fait, c’est en regardant le film d’animation Cars, quand j’ai entendu le titre Real Gone, de Sheryl Crow, que j’ai vraiment eu envie de faire de la musique. J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette chanson. D’ailleurs, j’ai voulu en faire dès l’âge de 4 ans, mais ce n’est qu’à l’âge de 6 ans que j’ai pu réellement m’y mettre. C’est un super professeur qui m’a appris les bases de la guitare, Eraldo. Avec lui, j’ai fait mon premier concert. On a joué ensemble la chanson Jessica, d’Adam Green, ou encore Smoke on the Water, de Deep Purple. J’en ai gardé un excellent souvenir et ça m’a donné envie d’aller plus loin. J’ai continué à prendre des cours et à faire de la musique avec mon père, qui a lui-même appris la guitare en même temps que moi. Il avait dépassé la trentaine et moi je n’avais que 6 ans.

Tu as intégré le Conservatoire de la Ville de Luxembourg, n’est-ce pas ?

Oui, j’ai commencé à faire de la guitare jazz à l’âge de 12 ans. C’est vraiment là que j’ai étudié, et que j’ai découvert le jazz.

D’ailleurs, parle-nous un peu de ton registre musical…

J’écoute vraiment de tout : du rock, du funk, du jazz, du blues, de la pop… et même du rap ! Mon père m’a très vite fait découvrir des classiques de Depeche Mode, Serge Gainsbourg, Étienne Daho ou encore les Beatles, et les Rolling Stones…

Comment as-tu eu l’idée de faire les castings de The Voice Kids ?

En fait, j’y avais déjà pensé mais je ne me suis jamais inscrit pour passer les castings. J’ai été contacté en mars 2017 sur Facebook par Barbara, une casteuse de l’émission. Elle m’a demandé de lui envoyer quelques vidéos, ce que j’ai fait. La production a ensuite contacté mon père pour lui dire que je pouvais me rendre à Paris pour poursuivre les auditions. Je me suis produit devant le directeur de casting et des personnes de la production. Quelques jours plus tard, mon père a été rappelé : je passais à l’étape suivante.

Le processus est long pour pouvoir passer devant le jury ?

Oui ! Mais ça vaut vraiment le coup ! Je suis donc remonté à Paris un week-end pour faire des essais et choisir la chanson que je pourrais éventuellement chanter sur la scène de l’émission, si jamais j’étais pris. Et là encore, on m’a annoncé que je passais à l’audition finale.

Qu’est-ce que c’est ?

C’est la dernière audition qui est réalisée sur la célèbre scène The Voice, mais sans public et sans jury. J’étais accompagné par un groupe qui est vraiment fantastique. C’était génial de vivre cette expérience. Il y avait un guitariste, un bassiste, un batteur. C’était vraiment une sensation extraordinaire, et ce, même s’il n’y avait pas de public… Mais j’étais très stressé. J’avais déjà regardé des extraits d’auditions sur YouTube mais à chaque fois, je me disais que je ne voulais pas être le gars sur qui le public ne se retournerait pas… J’y ai forcément pensé lors de l’audition finale, mais c’était génial !

Peux-tu nous donner des indices sur la chanson qui a été interprétée face au jury ?

Oui, c’est une chanson des années 60 qui a été reprise dans le film Retour vers le futur

Quel est ton ressenti général vis-à-vis de cette expérience ?

Franchement, c’est incroyable. Je sais que des milliers de personnes envoient des vidéos et espèrent fouler cette scène, donc je suis conscient de la chance que j’ai d’avoir pu participer à cette aventure.

Entretien avec Sarah Melis

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