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[Sélection nationale] Mahmutovic et Chanot, c’est non


Maxime Chanot, à la lutte avec Olivier Giroud le 25 mars dernier. (Photo archives Julien Garroy)

Luc Holtz a accumulé les mauvaises nouvelles, jeudi. La France, le 3 septembre, ce sera très compliqué mais le Belarus, le 31 août, ce sera bien pire !

Luc Holtz n’a pas eu le temps de s’appesantir trop longtemps sur la polémique et les conséquences du geste du F91, qui lui a nié le droit de disposer de ses internationaux, mercredi dernier contre le Fortuna Cologne. Cela a ouvert une boîte de Pandore qu’il sera difficile de refermer et s’il s’attend à devoir lutter avec acharnement pour conserver ses prérogatives d’organiser des rendez-vous ponctuels hors dates officielles, le sélectionneur a aujourd’hui des soucis bien plus urgents.

La première très mauvaise nouvelle est tombée en milieu de semaine : pour Maxime Chanot, touché aux adducteurs depuis trois semaines, c’est «presque à 100% niet». La fédération a même perdu un petit peu sa trace dans son chemin de croix pour revenir sans passer par la case opération et il serait actuellement, sous toutes réserves, au Qatar pour se faire soigner.

La deuxième hyper mauvaise nouvelle est elle tombée jeudi après une conversation avec Enes Mahmutovic : le défenseur central de Middlesbrough s’est vu diagnostiquer de cinq à six semaines d’indisponibilité (déchirure à la cuisse) par le staff médical de son club, alors même qu’il venait de commencer la saison dans la peau du titulaire indiscutable chez les espoirs du club.

Martins et Malget suspendus

Vu là où l’on en était resté avant l’été et le repositionnement gagnant de Martins devant la défense, c’était, presque à coup sûr, la doublette qui aurait pu débuter face au Belarus le 31 août, au stade Josy-Barthel. Mais justement, il y a Martins, non ? Il vient juste de reprendre avec Lyon après un mois d’interruption après tout… Oui mais alors que c’est déjà très court, comme timing, il sera suspendu pour le Belarus. Tout comme Malget d’ailleurs, qui vient lui aussi de retrouver les entraînements collectifs avec le F91.

Bref c’est l’angoisse sur toute la ligne et alors que la charnière centrale constituera un problème de poids à Toulouse, le 3 septembre, contre l’équipe de France, celle qui s’attaquera à un match que les Roud Léiwen ambitionnaient de gagner au moment du tirage au sort du groupe A des éliminatoires du Mondial-2018 est encore loin de pouvoir germer dans l’esprit du sélectionneur.

Et pour cause, Tim Hall, qui pourrait s’engouffrer dans la brèche ne tient pas, lui, non plus, la grande forme après un mois à l’écart, dans son nouveau club du Lierse. Une présence dans le groupe ces deux prochaines semaines est un prérequis absolu pour postuler. «Mais ça manque de compétition», se lamente Holtz. Même souci pour Ricky Delgado avec la Jeunesse Esch. Et considération différente pour Skenderovic (Pétange) : «Je ne le vois pas trop comme défenseur central vu ses qualités, son manque de taille et de vitesse.» Le sélectionneur l’a d’ailleurs essayé devant la défense face à Cologne, une équipe contre laquelle il a aussi essayé une défense à trois et une autre à cinq. «Un test intéressant.»

Matias, Jans ou Philipps vont devoir s’y faire : ils risquent bien s’être sollicités pour un dépannage qui ressemblera fort à un bricolage…

Julien Mollereau

Thill, ça ira ?

Pour Luc Holtz, il n’y a pour l’heure pas de doute majeur : Vincent Thill, qui a raté tout le début de saison du FC Metz, est de retour à l’entraînement collectif des Grenats depuis suffisamment longtemps pour postuler à une sélection, en fin de mois. «Je pars du principe qu’il sera là.»

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