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[Tennis] Mandy Minella : « C’était moche comme match »


(Photo : Archives LQ)

Éliminée en demi-finale samedi d’un tournoi qu’elle avait remporté l’an passé, Mandy Minella n’en perdait pas pour autant le sourire, avant de prendre part au WTA de ‘s-Hertogenbosch.

Le tournoi disputé sur l’île croate de Bol restera toujours un moment à part pour Mandy Minella. La joueuse eschoise nous en a parlé avant de débuter sa saison sur gazon du côté des Pays-Bas.

Dans quel état d’esprit êtes-vous après cette semaine à Bol?

Mandy Minella : Je suis… super contente! J’ai quand même atteint les demi-finales d’un tournoi estampillé WTA. Ce n’est quand même pas rien. C’est donc très positif à mes yeux. Cela a été un peu plus dur mentalement qu’à l’habitude, surtout au 1er tour. Du fait que j’avais beaucoup de points à défendre sur ce tournoi. Sincèrement, je pensais que je me sentirais plus « tranquille » que ça. Mais j’ai néanmoins joué deux super matches face à l’Américaine Nicola Gibbs (WTA 123) et l’Ukrainienne Kateryna Bondarenko (WTA 99) en quarts de finale.

Et votre demi-finale perdue (2-6, 5-7) face à Alexandra Cadantu (WTA 235) samedi?

Cela a été un peu plus compliqué. Je ne suis pas parvenue à mettre mon jeu en place. Elle a réussi à me faire déjouer. C’était vraiment moche (elle sourit). Je la connaissais et je savais qu’elle était dangereuse à ce niveau-là. Elle est loin au classement aujourd’hui. Mais elle a été top 60 il n’y a pas si longtemps.

La veille, contre Bondarenko, vous déclariez avoir joué le meilleur match de votre saison. C’était donc très différent…

Complètement différent! La manière de jouer de l’Ukrainienne, en rythme, me convenait beaucoup mieux. J’avais l’impression de pouvoir tout anticiper. C’était un peu comme si je volais sur le court. Samedi, on en était loin. J’étais aussi un peu plus stressée, à l’approche de la finale. Et aussi du fait que j’étais clairement favorite.

Au final, comment s’est déroulé ce retour à Bol, là où vous aviez remporté votre premier tournoi WTA l’an passé?

C’était fantastique! J’adore définitivement cet endroit. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir et j’espère que ce rendez-vous existera encore dans le calendrier pendant très longtemps. C’est beau, calme et en même temps, il y a du monde pour voir les matches. Les gens y sont aussi extrêmement gentils. Même ceux qui ne touchent pas au tournoi.

Il n’y a pas eu de déception liée au fait que vous avez été éliminée en demi-finale, après avoir gagné l’an passé?

L’espace de cinq minutes. Pas plus. On ne peut pas comparer ainsi d’une année sur l’autre. Je ne suis pas une joueuse qui a 100 tournois importants à son palmarès. Donc, je ne peux pas gagner chaque année la même épreuve. J’essaie simplement de faire du mieux possible, de prendre ce qui vient. Et de regarder forcément vers le futur.

Place désormais à la saison sur gazon. Une surface sur laquelle vous aviez connu un véritable déclic voici deux ans…

C’est vrai que j’avais dû attendre 2015 pour signer ma première victoire sur gazon (NDLR : elle en était à 8 défaites consécutives jusque-là) et Wimbledon, en 2016, a vraiment été un de mes plus beaux tournois du Grand Chelem. Maintenant, je sais que, là aussi, toutes les années sont différentes. Mais mes résultats de ces deux dernières saisons (10 victoires pour 5 défaites sur herbe) me donnent confiance.

C’est une surface que vous aimez désormais?

Je ne sais pas… Cela dépendra de ma forme.

Mais celle-ci est plutôt bonne au vu de la semaine dernière, non?

Oui (elle sourit).

Entretien réalisé par Julien Carette

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