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[Basket] Anne Simon : comme un poisson chez les Black Bears


Anne Simon qui en 2019 a aidé Gréngewald à aller conquérir un premier titre a rejoint les États-Unis. (Photo : archives lq/Luis Mangorrinha)

Après avoir connu une première expérience à l’étranger du côté de Sarrelouis avant d’aider Gréngewald à aller conquérir un premier titre, Anne Simon a rejoint les États-Unis. La Luxembourgeoise s’apprête à vivre l’expérience de l’université américaine. Depuis la fin août, elle a rejoint le Maine, à deux pas du Canada, où elle portera les couleurs des Black Bears. Pour son plus grand plaisir.

Cela fait déjà de très longs mois qu’elle avait annoncé sa décision. Mais cette fois, on entre vraiment dans le vif du sujet pour Anne Simon. À 19 ans, l’arrière luxembourgeoise a posé ses bagages depuis quelques semaines du côté d’Orono. Et dimanche, elle sera en tenue pour le tout premier match d’une longue saison face à Stonehill : «On commence par des matches amicaux. Ensuite, jusqu’au mois de janvier, on aura des rencontres face à des adversaires de NCAA 1. Et en janvier, ce sera le début du championnat de la Conférence America East», explique la guard grand-ducale.

Les Black Bears sont les doubles tenantes du titre de la Conférence. Elles se sont qualifiées pour le tournoi final de la NCAA, appelé aussi March Madness où elles ont chuté ces deux dernières années dès leur entrée en lice. À chaque fois contre des très gros morceaux puisqu’il s’agissait de Texas, classé n° 2, en 2018 et NC State, n° 3, cette année. Arrivée le 25 août aux portes de la frontière québecoise, à l’extrême nord-est des États-Unis, Anne Simon a visiblement rapidement pris ses marques : «Dès le premier jour, tout le monde C était là pour m’accueillir. Tout le monde a été super gentil avec moi et s’est bien occupé de moi», confie-t-elle.

La jeune Luxembourgeoise, qui a choisi le n° 3 et qui a décidé d’étudier la psychologie, est loin d’être la seule étrangère de l’équipe, ce qui facilite d’autant plus l’intégration : «Nous avons sept joueuses internationales au sein de l’équipe. Du coup, elles savent ce que je ressens. Mais tout le monde a vraiment été super. » Pour sa première année en NCAA, elle partage un appartement avec une coéquipière finlandaise. Elle est logée dans un immeuble avec d’autres freshmen, d’autres premières années. Dans le Maine, elle a découvert un système parfaitement rodé, encore plus professionnel que les Royals de Sarrelouis, qui évoluent pourtant en Bundesliga, en Allemagne.

Des journées bien chargées

Et par rapport à sa période germanique, il y a forcément du changement : «Je n’étais à Sarrelouis que du jeudi au dimanche. Ici, on est toutes plus ou moins du même âge et on vit toutes au même endroit. »

Pour Anne Simon, l’entraînement officieux de basket a repris dès le 3 septembre. Mais ce n’est que depuis le 1er octobre que l’entraînement officiel a recommencé. À un rythme plutôt intense : «On s’entraîne de 15 h à 19 h 30 avec une heure de musculation et trois heures de basket.» De quoi, déjà avoir une première idée de ce qui l’attend : «C’est complètement différent du Luxembourg. On sent que le jeu est à la fois beaucoup plus rapide et beaucoup plus physique.» À elle de s’adapter et de prendre ses marques même si elle n’est pas complètement en terre inconnue, notamment pour allier école et sport : «C’était un peu la même chose quand j’étais au Sportlycée. Donc, je sais à peu près à quoi m’attendre.»

Dans sa saison de rookie, Anne Simon veut simplement «faire de son mieux, progresser le plus possible et aider l’équipe autant qu’elle le peut». Au niveau de ses objectifs personnels, la jeune femme espère «développer certains aspects de mon jeu comme ma défense et mon tir. Et progresser tant mentalement que physiquement. » En attendant, elle a déjà pris le rythme d’étudiant-athlète. Des journées bien remplies, qui démarrent par un lever à 7 h 30 avant des cours jusqu’à midi. Ensuite, retour à la maison, on dépose le sac, on avale un truc à manger avant de filer à l’entraînement. Et quand il est terminé, repas et ensuite devoirs en classe.

Romain Haas

Quatre Luxembourgeoises aux États-Unis

Elles sont désormais quatre Luxembourgeoises à évoluer aux États-Unis. Outre Anne Simon aux Black Bears de UMaine, une autre rookie, Svenia Nürenberg, défend les couleurs des Campbell Athletics Lady Camels. De son côté, Julija Vujakovic est sophomore (deuxième année) au sein de la Houston Baptist University. Et, bien sûr, Lisa Jablonowski (photo) se prépare à attaquer sa quatrième et dernière saison avec les Virginia Cavaliers.

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