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Esch 2022, enfin du concret


L'imposant bâtiment de la Möllerei sera le centre névralgique des manifestations d'Esch 2022. Une passerelle y sera construite afin que les visiteurs puissent emprunter un circuit bien défini et profiter d'une vue exceptionnelle. (Photo LQ / Didier Sylvestre)

Les parties prenantes à Esch, capitale européenne de la culture 2022, ont levé le rideau ce jeudi sur les lieux de Belval qui accueilleront des manifestations de l’événement, lequel fera honneur aux Terres Rouges.

Si tout est encore loin d’avoir été dévoilé, notamment en termes de programmation, les infrastructures et les lieux en plein air qui, à Belval, accueilleront différents évènements tout au long d’Esch 2022 sont désormais officialisés.

Pour ce faire, la ministre de la Culture, Sam Tanson, le bourgmestre d’Esch-sur-Alzette, Georges Mischo, le directeur du Fonds Belval, Luc Dhamen, la directrice générale de l’ASBL Capitale européenne de la culture 2022, Nancy Braun, ainsi que son directeur artistique, Christian Mosar, étaient réunis, hier à Belval, pour faire (presque) toute la lumière sur ce à quoi ressemblera, en gros, Esch 2022. Du moins à Belval.

Une volonté de valoriser le patrimoine industriel

Dans ce cadre, les organisateurs ont clairement souhaité associer le passé sidérurgique de la région « De Minett » ou « Terres Rouges » à la fête. En ce sens, les multiples expositions et événements prochainement organisés dans le cadre de ce projet culturel se tiendront sur le site de Belval. De même pour les bureaux des équipes du projet qui seront intégrés au site. « De par sa nature, notre patrimoine est une ressource limitée et irréversible », a précisé Sam Tanson. Avant, pour la ministre, de souligner que « l’une des priorités de ce gouvernement en matière culturelle est la protection et la mise en valeur de cette ressource », et de se réjouir de la décision « de tout mettre en œuvre pour conférer une nouvelle affectation à une partie de notre patrimoine industriel », car « des témoins de notre histoire industrielle, telles que la Möllerei ou la Massenoire, continueront donc à forger la vie culturelle du pays, non seulement en vue d’Esch 2022, mais au-delà également. »

Un projet de loi à l’automne

Le Conseil de gouvernement a ainsi avalisé la mise à la disposition de l’ASBL Capitale européenne de la culture 2022 de divers lieux et bâtiments, se situant sur la terrasse des hauts-fourneaux à Belval, dont la Möllerei, la Massenoire, la halle couverte, le plancher des coulées, le Skip, la place centrale « Ënnert den Héichiewen », la halle des poches à fonte, le socle haut-fourneau C, un atelier de production, l’espace urbain piéton, un « Kulturcafé » ainsi que des bureaux qui constitueront le « QG » de l’association, pour tout ce qui relève du volet administratif et organisationnel.

La suite ? Un projet de loi devra être élaboré par le législateur – la ministre de la Culture, Sam Tanson, en l’occurrence – avant d’être déposé à la Chambre et de suivre le processus législatif classique, avec un vote final par les députés en plénière. Le projet de loi intégrera les articles relatifs au financement et à l’exécution des études et des travaux infrastructurels nécessaires, en vue de la préparation des lieux susmentionnés et de leur affectation au projet Esch 2022.

En attendant la suite des annonces officielles, ce premier lever de rideau qui aspire à interconnecter le futur que représentent Esch 2022 et les technologies digitales qui y seront mises à l’honneur et le passé sidérurgique de la Minett, symbolisé par les hauts-fourneaux, s’avère en tout cas plus que prometteur !

Claude Damiani

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