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Trop d’accidents impliquant des piétons dans les communes luxembourgeoises


Le piéton renversé est dans un état grave (illustration Editpress)

L’an dernier, encore trop de piétons ont perdu la vie au Grand-Duché ou ont été grièvement blessés. Le ministre du Développement durable et des infrastructures met plus que jamais l’accent sur la sécurité dans les communes.

François Bausch répondait lundi à une sollicitation des députés Max Hahn et Claude Lamberty (DP). Au premier semestre 2017, les autorités déplorent la mort d’un piéton sur le parking d’un supermarché à Howald. L’enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.

L’an dernier, sur 32 personnes tuées sur les routes du Luxembourg, huit étaient des piétons. Et sur les 249 blessés graves au cours d’un accident, les services de l’État ont dénombré 48 piétons. Un chiffre en légère baisse par rapport aux années précédentes. Le nombre de piétons tués a, lui, augmenté (sept en 2015, trois en 2014, cinq en 2013, six en 2012 et 2011).

Davantage de zones 30km/h, voire 20

François Bausch note que la plupart des collisions entre un véhicule et une personne à pied se produisent dans l’obscurité, où « l’automobiliste n’aperçoit un piéton vêtu de vêtements foncés qu’à une distance de 25 mètres ». De même, durant la période hivernale, les conditions météorologiques (pluie, brouillard…) réduisent la visibilité et exposent les piétons à de plus grands risques. « Un piéton muni d’accessoires réfléchissants sera perceptible à une distance de 140 mètres ce qui diminue significativement le risque de collision », souligne le ministre pour qui la sécurité reste donc le premier levier d’action.

Là où le phénomène est plus problématique, c’est « qu’une majorité des collisions impliquant un piéton se produisent en agglomération et dans un tiers des cas sur un passage pour piétons », relève François Bausch. Il est donc nécessaire de sécuriser davantage les abords de ces passages par définition protégés, outre une signalétique appropriée et des campagnes de sensibilisation régulières. Cela passe notamment par la multiplication des zones à vitesse réduite dans les communes. Beaucoup ont déjà opté pour les zones 30. Mais le ministre voit plus loin et estime que des zones 20 sont désormais nécessaires : « L’abaissement de la limitation de vitesse de 50km/h à 30km/h ou à 20km/h permet de réduire sensiblement la distance d’arrêt des véhicules en cas de freinage d’urgence », plaide-t-il.

Le Quotidien

 

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