Accueil | Actualités | Gérard Lopez se dit « triste » de n’avoir pas pu reprendre l’OM

Gérard Lopez se dit « triste » de n’avoir pas pu reprendre l’OM


"Je suis triste, mais je ne suis pas aigri", a dit M. Lopez, joint par téléphone depuis les États-Unis. (photo Editpress)

L’homme d’affaires luxembourgeois Gérard Lopez est « triste » de ne pas avoir été retenu pour le rachat de l’Olympique de Marseille, mais « pas aigri », a-t-il dit lundi.

« Je suis triste, mais je ne suis pas aigri », a dit M. Lopez, joint par téléphone depuis les États-Unis. « Je ne suis pas mauvais perdant, sinon je dézinguerais le nouveau propriétaire (Frank McCourt, notre article ici), mais je ne le connais pas, et je pense que s’il a été choisi, c’est que son projet est bon pour l’OM, comme l’était le mien. »

« Les deux premières personnes que j’ai prévenues ont été Marc Ingla et Marcelo Bielsa », a ajouté M. Lopez, évoquant l’ex-directeur marketing du FC Barcelone et l’entraîneur de la saison 2014-2015 de l’OM, adulé par le stade Vélodrome. Tous deux étaient les têtes de pont de son projet.

L’ex-propriétaire de l’écurie de Formule 1 Lotus a discuté jusqu’à dimanche avec la propriétaire, Margarita Louis-Dreyfus, qui « a eu le bon goût de m’appeler pour me prévenir », a-t-il dit.

M. Lopez, présenté dans la presse comme l’acquéreur, a assuré n’avoir « jamais parlé dans la presse avant aujourd’hui » et a combattu les « rumeurs ».

« J’ai entendu que j’allais payer en dix fois, mais c’est complètement faux », s’est-il exclamé.

« D’accord sur le prix d’achat » et pour l’absence « de garantie de déficit », Lopez n’avait qu’un point d’achoppement avec MLD: « la gestion intermédiaire des quelques semaines à venir », a-t-il expliqué.

De sources proches du dossier, Gérard Lopez voulait réduire au maximum la période de consultation du comité d’entreprise, comme le prévoit la loi française, latence pendant laquelle l’ancienne direction pouvait encore prendre des décisions avant que l’acheteur n’ait pleinement pris possession du club.

L’OM a par exemple finalisé une option d’achat de Florian Thauvin, prêté par Newcastle, à 11 millions d’euros, qui seront payés par les futurs propriétaires.

« Le seul point positif, c’est que maintenant on va arrêter de dire des bêtises sur moi dans la presse », a-t-il conclu.

Le Quotidien / AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.