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Promotion d’honneur [9e j.] – Hostert a-t-il dit adieu à la BGL Ligue ?


À la fin, c'est Freitas (au premier plan) et Hostert qui ont vraiment fait la grimace... (photo Eddie Guillin)

En s’inclinant dimanche contre Käerjeng (2-4) sur sa toute nouvelle pelouse lors de la 9e journée en Promotion d’honneur, les hommes de Rudy Marchal ont peut-être déjà dit adieu à la BGL Ligue.

Rudy Marchal était-il sérieux quand, dans notre édition de samedi, il doutait de la légitimité de ses joueurs à évoluer sur une pelouse d’une telle qualité? D’un tel confort? On n’a pas eu besoin de lui poser la question pour se rappeler que derrière chaque blague, il y a toujours un fond de vérité. Si le stade Jos-Becker a une pelouse digne de la BGL Ligue, il n’en a pas encore l’équipe.

Dimanche, Hostert s’est incliné pour la cinquième fois depuis le début de saison. Ça fait tout de même beaucoup de jokers grillés. Beaucoup trop ? Marchal : « Avec treize points de retard sur Käerjeng, il faudrait un sacré retournement de situation pour les rejoindre… » Ce retournement, la bande à Pintar – qui s’est vu refiler le brassard – ne l’a pas réussi. Il faut dire qu’elle n’était pas au niveau d’un adversaire assumant fièrement son statut de prétendant à la montée. Il fallait les voir prendre le jeu à leur compte dès le coup d’envoi. Un jeu dont ne voulait pas un adversaire se recroquevillant sur lui-même. Alors qu’on s’interrogeait longtemps sur ce positionnement, la raison éclatait d’un coup, d’un seul. Celle-ci s’expliquait derrière le double rideau défensif et tenait en deux noms propres : Vincent Sauber.

Âgé de 26 ans, ce dernier n’aurait sans doute jamais été appelé à évoluer en Promotion d’honneur cette saison si Marc Pleimling, l’habituel titulaire du poste, n’avait déclaré forfait en dernière minute et si Yann Heil n’avait pas claqué la porte il y a un mois de cela. Du coup, Marchal a dû faire appel à son troisième homme. Sans préjuger de ses qualités, il est évident que Sauber a été dépassé par le contexte. Ressentant également une douleur au niveau de la cuisse, qui l’empêchait du reste d’effectuer les renvois aux six mètres, il avait fait savoir hier matin à son entraîneur qu’il ne pourrait pas tenir sa place dans les buts. Mais si ce n’était pas lui, l’ultime solution aurait été d’envoyer Mouloud Beltitane, l’entraîneur des gardiens, au front…

C’est donc pour protéger Sauber que Hostert courbait une échine qui finit par se briser après seulement un quart d’heure de jeu. Après quelques alertes signées Rocha (7 e , 12 e ) et Terzic (14 e ), Käerjeng ouvre le score par Barbosa (0-1, 16 e ). Ce dernier étant à la réception d’une offrande signée Alunni qui enrhumait Alves et Fullenwarth. Avec plus de conviction, Marcolino aurait pu doubler la mise de la tête (23 e ). La première véritable réaction survient sur un long ballon de Wang vers Desevic, mais ce dernier est signalé hors-jeu (25 e ).

Lopes s’offre un doublé!

Au vu de l’incapacité de ses joueurs à réagir, Marchal opère un changement tactique en faisant entrer en jeu Louadj à la place d’Alves (28e). L’entrée en jeu de l’ex-Dudelangeois entraîne le recul de Pereira, tandis que Monteiro passe du flanc gauche au droit. Son premier ballon, Louadj le mettra au fond, puisque suite à une faute de Hess sur Desevic, Hostert hérite d’un penalty que transforme le nouvel entré en jeu (1-1, 30 e ).

Hostert aurait pu prendre l’avantage. Notamment suite à cette belle combinaison entre Wang, Desevic et Pintar, mais ce dernier, seul face à Winckel, rate son duel. Ou bien encore sur ce lob de Makasso des 40 m qui s’écrase sur la barre transversale de Winckel (43 e )! Käerjeng aurait pu entrer aux vestiaires avec une longueur d’avance, mais Pit Hess, après un sacré déboulé côté gauche, se retrouve à sa plus grande surprise seul devant Sauber (44 e ).

Le portier repousse une tentative de Barbosa (59 e ), mais ne peut rien sur le joyau de Lopes. Entré en jeu quelques secondes plus tôt en lieu et place d’un Terzic mécontent, Stefan Lopes expédie une merveille de frappe enveloppée dans la lucarne de Sauber (1-2, 63 e ). Quelques minutes plus tard, sur un dégagement de Barbosa, ce même Lopes va profiter d’une mésentente entre Monteiro et Sauber sorti hors de sa surface. Et, tel un sprinter, le Brasseur s’en va réaliser le break (1-3, 67 e ).

Fragilisé, Sauber va commettre une faute de main sur un centre d’Alunni. Rocha devant la ligne n’a plus qu’à pousser le ballon au fond (1-4, 84e). La réduction du score de Mura (2-4, 90e ) ne fera pas oublier l’écart de niveau qu’il y avait, hier, entre une équipe visant la montée et une autre qui va vite devoir regarder dans le rétroviseur…

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