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Luxembourg City Film Festival : c’est parti !


Guy Arendt, le secrétaire d'État à la Culture (à g.), en compagnie du jury officiel du festival: Vincent Ravalec,Gabrielle Lazure, le président Wang Xiaoshuai, Dinara Droukarova, Gerardo Chijona et Anne Consigny. (photo Hervé Montaigu)

La sixième édition du Luxembourg City Film Festival a levé officiellement son rideau, jeudi soir, avec une soirée de gala réussie. On vous dit tout.

Voilà, c’est parti! Pour de vrai cette fois-ci. Car il faut reconnaître que le Lux Film Fest aime les débuts multiples. Ainsi, l’exposition «Future Days by Pleix» est visible au Cercle-Cité depuis le 3  février, le quartier général de la manifestation, le Magic Mirrors, est à découvrir depuis le 20 février, et, en son sein, l’exposition «Hôtel Budapest» est en place depuis mercredi. Mais voilà, depuis jeudi soir, le festival est officiellement ouvert.

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VIP, cinéphiles et professionnels du secteur se sont déplacés en masse pour cette ouverture. La salle 10 de l’Utopolis –  la plus grande du complexe  – était pleine comme un œuf. Des invités, bien sûr, mais la présidente du festival, Colette Flesch, a rappelé, non sans une certaine fierté, que « cette cérémonie d’ouverture affichait complet deux heures seulement après l’ouverture des inscriptions ». Et puis une deuxième salle proposait au spectateur lambda de découvrir en même temps le film d’ouverture, Demolition , de Jean-Marc Vallée (Dallas Buyers Club ).

Un public partagé

Un film avec Jake Gyllenhaal et Naomi Watts qui, comme le veut tout bon film de festival, a partagé les spectateurs présents. Entre ceux qui y voient un film trop grand public, ceux qui au contraire lui reprochent de ne pas l’être assez, ceux qui lui reprochent d’en faire trop et trop peu à la fois, ceux qui lui trouvent un côté trop girly ou encore de trop tomber dans la pudibonderie nord-américaine et ceux qui, au contraire, y ont vu un film sensible, bien joué, ou ne serait-ce qu’un bon moment de cinéma… Autant dire que les discussions ont été animées à la fin de la projection. Et tant mieux, c’est le rôle d’un festival!

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Un festival, « en constante expansion », « qui a atteint sa vitesse de croisière », « qui impacte désormais toute la société luxembourgeoise », « tourné vers l’avenir », ainsi qu’une « formidable vitrine pour la production et la coproduction nationale », note Guy Arendt, le secrétaire d’État à la Culture. Un festival qui a comme jamais auparavant concocté « une telle liste d’évènements », une « telle succession de séances » et jamais connu « une telle liste d’invités de marque et en provenance du monde entier », rappelle, de son côté, Colette Flesch.

Et parmi ces invités de prestige, Wang Xiaoshuai  : double Ours d’argent à la Berlinale, prix du jury à Cannes, double Prix Fipresci… C’est lui qui a eu l’honneur de déclarer le festival ouvert en sa qualité de président du jury international. Un jury qui devra, par contre, pour des raisons de santé, se passer de la présence de Roxana Duran.

Jurés comme simples festivaliers ont désormais un vaste programme devant eux. Et cela dès ce week-end avec pas moins de 20  projections –  dont cinq en présence d’invités  – des rencontres, une table ronde, des ateliers, des soirées… et même les Luxembourg Video Clip Awards. Sacré programme !

Pablo Chimienti

www.luxfilmfest.lu

Jusqu’au dimanche 6 mars.

À voir ce week-end

Applesauce

Tous les mardis soir, l’animateur de radio Stevie Bricks invite ses auditeurs à l’appeler pour lui raconter leurs histoires. Et ce soir, Ron Wlez était prêt à raconter la sienne. Mais tout se précipite et l’animateur est vite rattrapé par son passé. Lorsqu’il commence à recevoir des membres humains par la poste, sa vie s’écroule. Qui le tourmente? Son étudiante insolente? Son meilleur ami? Sa femme? Il y a huit millions de personnes à New York, autant de suspects… Une comé- die noire qui atteint parfois un haut degré d’absurdité.

Utopia, samedi 27 février à 19 h.

A Bigger Splash

Marianne Lane, véritable légende du rock, passe des vacances tranquilles avec son compagnon Paul dans une villa sur l’île volcanique de Pantelleria, en Italie, afin de se remettre d’une opération du larynx. Harry, son ex-amant et producteur de disques, débarque à l’improviste sur l’île accompagné de sa séduisante fille Pénélope, interrompant ainsi les vacances du couple. Les intrus ne sont pas les bienvenus… La situation dégénère en une explosion de nostalgie délirante, entre jalousie et passion. Inspiré de La Piscine (1969), de Jacques Deray.

Utopia, samedi 27 février à 21 h.

Nina Forever

Employée de supermarché, Holly a le bé- guin pour son collègue, Rob. Mais ce dernier a récemment fait une tentative de suicide après avoir perdu sa copine Nina. Touchée par le romantisme du deuil de Rob, Holly le courtise bien que consciente de son lourd passé. Et ledit passé s’accroche littéralement à lui : à chaque fois que Rob a une relation sexuelle, une Nina amochée et ensanglantée apparaît entre les draps. Elle réprimande les amants et demeure là jusqu’au matin. Un conte de fées dé- licieusement morbide proposé en horaire tardif.

Cinémathèque, samedi 27 février à 23 h.

Coucou nous voilà !

Le Lux Film Fest ne gâte pas que les cinéphiles avertis, il gâte aussi les tout-petits. Coucou nous voilà! raconte, à travers un dessin gai et coloré, les aventures de Nounours et de ses amis à travers huit saynètes où ils s’amusent, jouent, se bagarrent et se réconcilient les uns avec les autres. D’une séance de bricolage à la confection d’un gâteau, en passant par une sortie au supermarché, les jeunes compagnons manifestent leurs émotions enfantines lors de divers moments de la vie. Le ton est simple, à la fois drôle et rassurant. À partir de 3 ans.

Cinémathèque, dimanche 28 février à 11 h.

Alias Maria

María, 13 ans, est une jeune soldate de la guérilla Farc en Colombie, kidnappée et levée dans le giron de gué- rilleros. Son univers : la jungle et la guérilla, pas d’école, pas d’enfance, mais la brutalité, le machisme, les ordres aboyés, l’arbitraire. Elle se voit confier, avec un groupe de combattants, la mission d’aller remettre le nouveau-né d’un officier gradé en lieu sûr. Elle-même est enceinte et dé- cide de garder sa grossesse secrète pour ne pas être contrainte à avorter. Par le regard de Maria, c’est un pays en guerre qui se révèle.

Cinémathèque, dimanche 28 février à 19 h.

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