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CES Las Vegas : 19 start-up à trouver


L'année dernière, ce sont 16 start-up luxembourgeoises qui ont participé au CES de Las Vegas. (Photo : Luxfactory)

En 2020, elles seront 20 start-up luxembourgeoises à décrocher un ticket pour le plus grand salon consacré à l’innovation technologique en électronique grand public.

Depuis mardi, les start-up luxembourgeoises peuvent envoyer leur candidature à Luxfactory afin d’avoir la chance de faire partie des 20 start-up qui feront le voyage de Luxembourg à Las Vegas en janvier prochain pour participer à la 53e édition du Consumer Electronics Show (CES), rendez-vous incontournable de toutes les sociétés, start-up et investisseurs gravitant dans des domaines innovants.«Cette année, le pavillon national du Luxembourg que Luxfactory organise comme pour les éditions précédentes sera encore plus impressionnant. Grâce à notre ancienneté, il devient central sur l’Eureka Park et pourra accueillir jusqu’à 20 start-up», souligne Élodie Trojanowski, CEO et cofondatrice de Luxfactory. À noter que l’Eureka Park est un lieu stratégique du CES qui a rassemblé l’année dernière 1 200 start-up.

Contrairement à la dernière édition, ce sont 20 start-up qui seront du voyage contre 16 en janvier dernier. «La nouveauté de l’édition 2020, c’est qu’en plus de Luxfactory.com, nos sponsors auront la chance de sélectionner une partie des start-up qui nous accompagneront», précise encore Élodie Trojanowski.

En plus d’accéder au CES, qui faut-il le rappeler est un évènement qui rassemble plus de 2 000 investisseurs privés, 6 200 médias et accueille plus de 180 000 visiteurs sur quatre jours début janvier, les start-up sélectionnées pourront accéder au Village francophone et au MyGlobal Village. «Nous avons réussi à nouer un partenariat avec le Village francophone et MyGlobal Village qui sont deux entités présentes au CES et qui organisent des rendez-vous incontournables en parallèle du salon, comme des sessions de présentation pour les jeunes pousses, des rencontres B2B, des visites guidées sur le salon ou encore organisent des sessions de networking. C’est l’occasion de rencontrer plus facilement des investisseurs ou des grands noms de l’innovation», explique Élodie Trojanowski avant de préciser : «Pour preuve du haut niveau des activités en question, l’année dernière les membres du jury des sessions de pitch représentaient à eux seuls un chiffre d’affaires cumulé de 194 millions d’euros.»

Autre nouveauté, des particuliers issus du secteur de l’innovation à Luxembourg peuvent participer au partenariat avec les «villages» sans pour autant être présents sur le pavillon luxembourgeois.

L’espoir d’une présence officielle

Autre atout, les «villages» reçoivent régulièrement la visite de personnalités, tant du milieu entrepreneurial que du milieu politique comme l’année dernière avec la présence de Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État français en charge du Numérique (jusqu’en mars 2019), Philippe Monloubou, président du directoire d’Enedis, Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, ou encore Pierre-Yves Jeholet, ministre de l’Économie du gouvernement wallon. «Du côté luxembourgeois, nous avons envoyé des invitations et nous espérons cette année que les officiels nous accompagneront comme cela se fait pour les autres pays», espère la cofondatrice de Luxfactory.

À noter également que les start-up luxembourgeoises ayant déjà participé au CES peuvent encore candidater à condition d’avoir un nouveau produit.
Enfin, il faut préciser qu’une start-up luxembourgeoise a déjà décroché son ticket pour le CES de Las Vegas puisque Stokr a remporté via le concours «Pitch Your Startup», de Docler Holding, la chance d’être la première start-up sélectionnée.

Concernant le coût, la participation au CES peut rapidement devenir un frein pour les start-up. «Là encore, nous sommes en train de travailler sur la possibilité de trouver de nouveau sponsors afin d’aider au mieux les jeunes pousses tout comme nous tentons d’aiguiller les start-up sélectionnées afin qu’elles puissent faire des demandes d’aides le cas échéant», conclut Élodie Trojanowski.

À titre d’exemple, l’Office du Ducroire peut participer aux frais de salon des participants.

Jeremy Zabatta

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