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A31 bis : la Région Grand Est pour donner un coup d’accélérateur


L’option défendue par les services de l’État, qui traverse la ville de Florange, est la moins coûteuse, estimée à un peu plus de 300 millions d'euros. (illustration RL/Pierre Heckler)

La Région Grand Est pourrait donner un coup d’accélérateur au projet d’A31 bis dans le Nord mosellan. Depuis vingt ans, les élus débattent du futur tracé alors que le nombre d’usagers frontaliers explose.

L’entrée de la Région Grand Est dans le dossier de l’A31 bis donne de l’espoir aux élus nord mosellans. Le président Jean Rottner a rappelé qu’il est prêt à endosser la responsabilité de la maîtrise d’ouvrage. Une solution qui pourrait régler bon nombre de problèmes auxquels se heurtent, depuis des années, les pouvoirs publics et les collectivités locales.

Sur le principe, tout le monde est d’accord. Même s’il reste un tour de table financier à réaliser, le dossier prend de l’épaisseur. Ensuite, l’éternel débat du tracé pourrait être tranché. Plusieurs options restent sur la table.

Florange la moins chère, Illange la plus à l’Est

L’une, pragmatique, défendue par les services de l’État, qui traverse la ville de Florange, est aussi la moins coûteuse, estimée à un peu plus de 300 millions d’euros. L’autre, une variante imaginée par la majorité des élus locaux, contourne leurs impératifs particuliers un à un, pour dessiner un « S » pour le moins original. Mais il y a aussi des partisans d’un passage à l’Est vers Illange…

Depuis vingt ans, rien n’a été décidé, alors que le nombre d’usagers de l’A31 ne cesse d’augmenter. En 2030, le nombre de travailleurs frontaliers pourrait atteindre 140 000. L’an dernier, 7 000 Français supplémentaires ont trouvé un emploi au Grand-Duché. Les prochaines années s’annoncent délicates en Moselle nord.

« Je pense que ça peut être décisif », estime Jackie Helfgott, vice-président de la Région. « Devant la réalité de la situation, s’il y a un respect environnemental, nous parviendrons à un consensus. Ça va enfin avancer ! » La prochaine réunion du comité de pilotage pourrait donner un coup d’accélérateur, pour envisager de lancer l’enquête publique dès l’automne… À condition que l’État, qui avait prévu une mise en concession, l’accepte.

Olivier Simon (Le Républicain Lorrain)

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