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Trains frontaliers : la ponctualité reste à quai


Depuis la rentrée, c'est la galère pour les frontaliers en provenance de Lorraine. (illustration archives Hervé Montaigu)

La colère gronde chez les Français usagers du train qui se rendent au Luxembourg. Annulations, retards, manque d’information : le mois de septembre s’est très mal passé. La SNCF a prévu un geste commercial.

Ils arrivent par milliers chaque jour en gare de Luxembourg, généralement sur la voie 4. Cravatés, pressés, prêts à travailler : ce sont les frontaliers français. Avec en moyenne 1h de trajet (porte à porte) pour se rendre dans la Capitale, leur vie est réglée sur un tempo serré.

Problème, depuis la rentrée, les horaires de train sont devenus très aléatoires. «Un quart d’heure, une demi-heure, une heure… on ne compte plus les retards», s’exaspère Inès, une Uckangeoise qui travaille à Luxembourg depuis 2011, dans le secteur de l’informatique. «On ne comprend jamais ce qui cloche. On reste souvent arrêté en pleine voie après Hettange. Ou alors le train a du retard quand il vient de Metz, pour des histoires de wagons…» La semaine du 7 septembre a été la plus noire, avec des incidents quasi-quotidiens.

L’argument premier de la SNCF, qui gère l’essentiel du trafic et qui se retrouve principale accusée, est d’évoquer les perturbations liées aux travaux de modernisation. Ceux-ci doivent s’achever en décembre. Mais dans le plan originel, les travaux étaient planifiés de nuit ou durant les heures creuses.

D’où la vive colère exprimée sur les réseaux sociaux. «Sardines ET pigeons !», s’indigne une jeune fille en parlant des wagons enlevés et d’un retard en gare de Thionville. Un autre le 21 septembre : «Hier miracle, horaires respectés sur l’aller-retour Metz-Luxembourg. C’était trop beau pour que ça dure. Ce matin, le 7h21 avec vingt minutes de retard…»

Dans les wagons, la colère semble tout aussi vive. Selon différents usagers, le ton est monté à plusieurs reprises avec les contrôleurs durant le mois de septembre. Consciente de la nervosité des frontaliers, la SNCF a annoncé mardi divers gestes commerciaux. Des réductions allant de 10 à 20% selon l’abonnement.

Hubert Gamelon

Reportage complet dans Le Quotidien papier de ce vendredi 2 octobre.

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