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Route du Nord : le bout du tunnel


Il a fallu des décennies de discussions, et près de 20 ans de travaux, pour venir à bout de la Nordstroos. (Photo Hervé Montaigu)

Ce mercredi soir, le ruban sera coupé et la route du Nord sera offerte aux usagers. On n’y croyait plus. L’accord de principe de 1967 trouve une concrétisation 48 ans plus tard.

Elle aura fait l’objet de nombreuses discussions politiques, été un sujet inépuisable au café du Commerce. Elle fut d’abord un serpent de mer avant de devenir bande d’asphalte. Mais aujourd’hui, elle sera bel et bien là, offerte aux automobilistes qui seront 30 000 à 40 000 à la parcourir quotidiennement.

L’A7, ou route du Nord, sera inaugurée ce mercredi après-midi par le ministre du Développement durable, François Bausch, qui, en bon écolo, s’est toujours opposé à sa réalisation. Cocasse. Il trouvera le bon ton pour dire le fond de sa pensée. En attendant, cette autoroute va délivrer entièrement le Nord de son isolement, rompu par petites portions au fil de ces dernières décennies.

Il est fini le temps où se rendre du Nord au Sud et inversement signifiait inéluctablement traverser le centre de la capitale. Puis, cette interminable traversée de Beggen, puis Walferdange pour arriver jusqu’à Mersch, aux portes de l’Oesling. L’A7 offrira enfin une qualité de vie aux riverains des communes qui voyaient chaque jour le trafic transiter par chez elles.

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La variante Est retenue aura été la plus onéreuse, mais c’était le prix à payer pour minimiser son impact sur l’environnement. Des premières discussions entamées dans les années 1930 est née une autoroute dont les travaux auront duré 18 ans. Elle améliore l’accessibilité vers le Nord et donne du souffle à l’économie régionale avec le développement de futures zones d’activité.

Test grandeur nature

Aujourd’hui, tous les ministres qui ont eu entre les mains le projet route du Nord sont heureux de la voir enfin achevée. Le chantier restera celui qui les aura le plus marqués, de Robert Goebbels à Claude Wiseler, en passant par François Bausch pour des raisons bien particulières.

Avant Goebbels, aucun ministre n’avait réussi à lancer le chantier, car aucun d’eux n’avait trouvé de consensus avec les communes concernées par le tracé qui devait initialement passer par l’Ouest. Si toutes ces querelles appartiennent au passé, l’A7 ne va pas aujourd’hui résoudre tous les problèmes de circulation que les usagers connaissent en venant du Nord. Le point de sortie au Kirchberg n’est pas encore complètement opérationnel et il faut toujours passer par le rond-point pour rejoindre le Sud.

Demain, ce sera un test grandeur nature !

Geneviève Montaigu

Nos deux pages spéciales, dans Le Quotidien papier de ce mercredi 23 septembre

Un commentaire

  1. Pffff elle est toujours fermée a 18h

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