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Drame de Waldhof : l’obus datait de la Seconde Guerre mondiale


Les deux soldats tués dans l'explosion d'un obus de la Seconde Guerre mondiale étaient âgés de 40 et 48 ans. (photo Alain Rischard)

Lors d’une conférence de presse à 16h30 jeudi, le ministre de la Défense, François Bausch, le chef d’état-major de l’Armée, Alain Duschène, et le procureur d’État adjoint, Georges Oswald, ont apporté des précisions sur l’explosion mortelle survenue dans la matinée au dépôt de munitions de l’Armée à Waldhof.

Les deux soldats tués sont des sous-officiers nés en 1979 et 1971, ils étaient membres du service de déminage de l’Armée. Les deux blessés, dont l’un grièvement, également sous-officiers, sont âgés de 41 et 44 ans. L’obus qui a explosé, retrouvé sur le territoire luxembourgeois, pesait 48 kilos et était de calibre 20 centimètres. Il datait de la Seconde Guerre mondiale.

L’obus explose en l’absence de détonateur

Les deux soldats décédés ont préparé dans un hangar l’obus pour le transporter vers la Belgique afin de le neutraliser. C’est une pratique courante. Les deux blessés étaient présents dans une autre partie du hangar pour charger du matériel.  L’enquête devra déterminer pourquoi l’obus a explosé alors qu’il n’avait plus de détonateur. C’est la première fois qu’un tel incident se produit avec ce type d’obus. Une autopsie a été ordonnée. Des experts belges ont été dépêchés sur les lieux pour sécuriser le dépôt et participer à l’enquête.

Bausch et Bettel présentent leurs condoléances aux familles et proches des victimes

En marge de l’exposé des détails de l’accident, François Bausch a exprimé ses condoléances aux familles et amis des deux victimes. Une cérémonie de souvenir sera organisée. Le ministre s’exprimera vendredi à 10 h devant les députés sur cet incident.

En déplacement en Espagne, le Premier ministre, via un communiqué, a présenté lui aussi, au nom du gouvernement, ses sincères condoléances aux familles et proches des victimes. Xavier Bettel s’est dit consterné : «J’ai été profondément choqué d’apprendre la nouvelle de cet événement tragique. (…) Mes pensées vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches. Le gouvernement partage leur souffrance et se tient à leurs côtés en ce moment si difficile. Cet événement nous rappelle de manière brutale les dangers auxquels s’exposent nos soldats au quotidien dans le cadre des missions qu’ils exercent pour la défense de notre pays. Leur engagement mérite le plus profond respect de notre société entière.»

LQ

Plus d’informations dans notre édition papier de vendredi.

 

 

 

 

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