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[Cyclisme] Alex Kirsch à suivre en Wallonie avant Bergen


Alex Kirsch aborde la fin de saison avec un bel appétit. Tant mieux ! (Photo Julien Garroy)

Sélectionné pour les Mondiaux de Bergen, le coureur luxembourgeois de l’équipe Veranclassic fait ses gammes. Sa fin de saison sera riche en évènements divers et variés et ne s’arrêtera qu’après ces Mondiaux. Alex Kirsch (25 ans) aborde dès ce mercredi une fin de saison qui s’annonce passionnante.

Avec ce Grand Prix de Wallonie, vous abordez la dernière partie de votre saison. Quelles ambitions nourrissez-vous ?

Alex Kirsch : Je me sens très bien, je n’ai pas trop couru ces derniers temps (NDLR : le 2 septembre dernier il s’est classé 64e de la Brussels Classic), mais la forme est là. Je cours ce Grand Prix de Wallonie et je vais enchaîner avec le Grand Prix Impanis-Van Petegem samedi, puis le Grand Prix d’Isbergues dimanche.

Avec quelles ambitions ?

J’aimerais faire la course. D’autant plus que les conditions actuelles me plaisent. On annonce de la pluie et du vent, je me sens bien généralement dans ces conditions. Nous avons reconnu récemment les 100 derniers kilomètres du Grand Prix de Wallonie qui arrive à la citadelle de Namur et je pense que ça me convient assez bien. J’avais participé à cette course il y a trois ans lorsque j’étais stagiaire chez Trek. Les descentes sont techniques, c’est assez dur. A priori, j’aime bien.

Dans une dizaine de jours, il y aura les Mondiaux pour lesquels vous avez été retenu. Comment voyez-vous les choses ?

La perspective de participer aux Mondiaux puis d’enchaîner avec l’Eurometropool (30 septembre), Binche-Chimay-Binche dont le final me motive particulièrement, puis Paris-Tours pour terminer, une course de plus qui devrait me convenir. Le but pour moi serait de finir fort la saison, afin d’effectuer une bonne transition avant la saison suivante, ce que je n’ai pas pu réaliser ces deux dernières saisons.

Que savez des Mondiaux de Bergen ?

Je connais parfaitement le parcours puisque nous avons roulé dessus l’an passé à l’occasion du Tour des Fjords. J’aime beaucoup. Il s’agira d’un tracé très dur, bien plus dur que ce que j’ai pu entendre. Moi, je ne vois qu’une trentaine à l’arrivée pour la gagne. Il pleut souvent dans ce coin de la Norvège et on sera à la fin septembre. Le froid sera là également. Bref, on sera comme dans une classique de début de saison.

Aux côtés de Bob Jungels et Jempy Drucker, comment imaginez-vous votre rôle ?

C’est déjà bien qu’on soit trois coureurs au départ. Et trois coureurs en bonne forme. Jempy semble bien, Bob sort de la Vuelta et sera bien, même s’il est surtout motivé pour les chronos (par équipes et individuel). Je pense que son succès d’étape sur le Giro l’a changé. Il sait qu’il peut gagner autrement qu’en s’isolant dans une échappée.

Vous avez échangé sur le sujet ?

Non, on aura le temps de le faire sur place.

Revenons à votre programme de cette fin de semaine, laquelle des trois courses vous attire le plus ?

Je dirais le Grand Prix Impanis-Van Petegem.

Vous êtes à la recherche d’un premier succès chez les pros. C’est le bon moment ?

Je ne me plains pas de ma saison car lorsque je fais deuxième derrière Greg Van Avermaet (dans la dernière étape du Tour du Luxembourg), je trouve que c’est pas mal. Ce n’est pas un inconnu. Mais c’est vrai que désormais, j’ai clairement envie d’en gagner une. Ce n’est pas toujours simple, mais je tenterai ma chance lorsque je le pourrai.

Entretien avec Denis Bastien

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