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Journée mondiale de l’art : l’EAC Luxembourg apporte sa touche


L'art prend vie dans les ateliers de l'EAC Luxembourg. (illustration François Aussems)

Dans le flou artistique des « Journées mondiales », il en est une qui passe quasi inaperçue : celle de l’art. Un domaine qui rend pourtant notre quotidien moins banal. Alors qu’on se le dise, la Journée mondiale de l’art a lieu ce lundi 15 avril. L’École d’art contemporain de Luxembourg compte bien la célébrer !

« Un observateur averti se sera rendu compte que la sphère artistique est particulièrement délaissée », note l’International Asso­ciation of Art (IAA), initiatrice de l’événement soutenu par l’Unesco. L’inscription d’une Journée mondiale de l’art au calendrier est, du reste, récente puisque la première date de 2012. Ce qui explique – peut-être – ce déficit de notoriété.

Forcément, une démarche qui met la culture en lumière « est en soi une bonne nouvelle », se réjouit l’IAA. « Et pas seulement pour les artistes. Pour nous tous, citoyens de base, aptes à nous laisser attirer par l’art, quelle que soit sa forme d’expression ! »

De nombreuses villes à travers la planète lui rendent ainsi hommage chaque 15 avril, Los Angeles en pointe. Luxembourg élargit cette année le cercle, par le biais l’École d’art contemporain (EAC). Son directeur, Jean-Marc Tosello, et ses élèves ont été invités par Ceetrus, la filiale immobilière d’Auchan (ex-Immochan) basée à Gasperich. L’équipe de quelque 25 employés a souhaité profiter de l’occasion pour rencontrer les élèves et échanger autour de leurs travaux plastiques.

Lancement de la Biennale de Paris au Luxembourg

Il faut dire que les liens entre le groupe de grande distribution et l’établissement se sont tissés voilà quelques mois pour la réalisation d’une fresque qui habillera l’espace restauration du futur Auchan de la Cloche d’or (ouverture prévue le 15 mai). L’EAC, remarquée aussi par les équipes du Kirchberg, multiplie depuis les projets et gagne en visibilité. Ses récentes portes ouvertes ont d’ailleurs titillé bien des curiosités.

Et susciter l’intérêt d’un groupe aussi « exigeant » qu’Auchan peut contribuer à booster la créativité et ouvrir le champ des possibles. « Il y a un effet boule de neige », se félicite Jean-Marc Tosello. « Cela crée une forme de dynamique qui manque au Luxembourg. » De dynamisme, l’EAC n’en manque clairement pas. Lundi, elle profitera donc de cette Journée spéciale pour lancer officiellement la 21e Biennale de Paris au Luxembourg dont elle coordonne l’organisation. Une dizaine de projets sont déjà en développement, en étroite collaboration avec les écoles d’arts européennes.

Autre rendez-vous majeur pour l’EAC : le Forum Espace organisé au Grand-Duché par l’agence Farvest les 20 et 21 mai. L’école y présentera une application de géolocalisation créée justement pour la Biennale, sur le thème « L’Air que je souffle / Tu respireras un jour ». Un concept original qui permet à chacun de géolocaliser son souffle partout dans le monde et apporter sa touche de sensibilité dans l’œuvre collective.

AP

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