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[BGL Ligue] Le F91 entre en reconquête nationale


Le club s'astreint désormais à un rythme de deux séances de travail quotidien… tous les jours. (illustration Luis Mangorrinha)

Nouveau coach adjoint, pas de loft des exclus, imminence européenne… Le F91 entre en reconquête nationale dans des conditions pas évidentes.

Dimanche, Emilio Ferrera et ses gars seront au stade Jos-Becker, chez la lanterne rouge de Division nationale, l’US Hostert. Et déjà, ils n’ont plus le choix. Se permettre le moindre faux pas la veille du derby eschois et alors que le surlendemain, le Progrès accueillera Rodange, serait une très mauvaise affaire. Une de plus pour une équipe qui, malgré un match de moins, n’a remporté qu’une seule de ses quatre rencontres de championnat et se retrouve flanquée d’un goal-average très inhabituel pour le club de… -2, avec la douzième attaque de DN seulement, mais aussi la septième défense.

Il faut remonter au mois de mai 2016 pour trouver trace d’une série aussi terne (un point sur neuf possibles) que ses trois matches consécutifs sans succès en BGL Ligue. Mais déjà avant la trêve internationale, Emilio Ferrera avait invité à ce qu’on ne l’ennuie pas trop avec les chiffres, lui qui est occupé à créer une identité de jeu avec des joueurs très jeunes : «Si on voulait être en tête avec quatre points d’avance, il fallait garder l’équipe de l’an passé. C’est aussi simple que ça.»

Il y a une semaine et demie, le technicien belge avait aussi indiqué qu’il faudrait trouver une solution pour lui permettre de travailler avec un effectif autrement plus réduit que les 36 éléments dont il dispose à l’heure actuelle. On s’attendait donc à la mise en place d’un «loft», comme les Français appellent ces groupes à part de joueurs sur lesquels on ne compte pas trop.

Battu 4-0 à Malines en amical

La réorganisation dudelangeoise, opérée depuis une dizaine de jours, est plus subtile. «Il n’y a pas vraiment un groupe des bannis et un groupe des élus, tempère Ferrera. Juste la constitution de groupes plus restreints pour travailler dans un plus grand confort. Des fois, on est à 20, voire à moins.» Mais cela fait du boulot et le club s’astreint désormais à un rythme de deux séances de travail quotidien… tous les jours. «On n’a pas le choix, résume le coach, on ne va pas abandonner ceux qui ne jouent pas non plus…» Bon, quand même un loft mais en soft…

En attendant d’écrémer en février, comme avait pu le faire Dino Toppmöller en deuxième partie de saison, l’arrivée d’un adjoint pour Emilio Ferrera n’était pas du luxe. Dudelange a comblé le vide laissé par le départ d’Henri Bossi en recrutant l’ancien international belge Bertrand Crasson. «On verra d’ici à la fin de saison s’il satisfait à ce qu’on veut et ce sera ensuite plus si affinités, a confirmé Ferrera. On recherchait quelqu’un qui ait son expérience.» Celle du joueur passé par Anderlecht et Naples s’est construite en Thaïlande où il s’est occupé de clubs et de diverses académies.

C’est dans ce contexte que le F91 a vu Bettaieb, son grand multirécidiviste de l’infirmerie, être frappé par un problème à l’épaule cette fois. Et que l’équipe est allée se faire étriller 4-0 à Malines en amical («On a fait tourner l’effectif mais ce n’était pas un beau match», soupire Emilio Ferrera). Dans la foulée, la liste des 23 heureux élus pour la phase de poules a été expédiée à l’UEFA. Mardi, c’est départ pour Nicosie mais d’ici là, dimanche, il faudra avoir battu Hostert.

Julien Mollereau

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